Pierrot Dupuy reçoit pour la deuxième fois Max Dubois. L'occasion pour le président de l'association "République et Développement Outre-mer" - qui promeut les filières locales - de commenter l'actualité économique du moment : le rachat de Vindémia par GBH.
Max Dubois est en effet intervenu vivement contre le projet. L'ancien conseiller Outre-mer d'Emmanuel Macron dresse les grandes lignes des problématiques propres aux territoires ultramarins et les enjeux économiques qui en découlent.
"Le problème des territoires d'outre-mer, c'est la cherté de la vie et le chômage qui naissent du fait qu'un certain nombre d'entreprises et jeunes chefs d'entreprise ne peuvent pas monter d'entreprises, parce que l'horizon est bouché". Pour Max Dubois, "le vrai problème qui est au-dessus c'est l'accès au marché". Un marché qu'il estime "verrouillé".
L'ex-coordinateur de la campagne d'En Marche dans les Outre-mer, qui se dit "profondément dans les lignes du président de la République", appuie d'ailleurs son argumentaire sur les propos tenus par Emmanuel Macron alors en visite à La Réunion : "Il faut finir avec les monopoles et les oligopoles". Déclaration qui est selon lui aujourd'hui, plus que d'actualité.
"Le groupe Bernard Hayot est extrêmement structuré avec à sa tête des gens extrêmement compétents, on n'a pas affaire à des amateurs" , indique-t-il, mettant en avant l'objectif non dissimulé du groupe : "s'enrichir", "croître" et "prendre des parts de marché". "Il n'y a pas de vocation forcément à aider les populations", détaille-t-il ainsi son point de vue, craignant une situation d' "hypermonopole". Et de lancer un appel au groupe : "Je souhaite longue vie au groupe Hayot, mais je lui dis 'arrêtez de bouffer tous les marchés'". Max Dubois ne mâche pas ses mots : "c'est le coup de trop".
L'entretien complet à retrouver en vidéo ci-dessous :
Max Dubois est en effet intervenu vivement contre le projet. L'ancien conseiller Outre-mer d'Emmanuel Macron dresse les grandes lignes des problématiques propres aux territoires ultramarins et les enjeux économiques qui en découlent.
"Le problème des territoires d'outre-mer, c'est la cherté de la vie et le chômage qui naissent du fait qu'un certain nombre d'entreprises et jeunes chefs d'entreprise ne peuvent pas monter d'entreprises, parce que l'horizon est bouché". Pour Max Dubois, "le vrai problème qui est au-dessus c'est l'accès au marché". Un marché qu'il estime "verrouillé".
L'ex-coordinateur de la campagne d'En Marche dans les Outre-mer, qui se dit "profondément dans les lignes du président de la République", appuie d'ailleurs son argumentaire sur les propos tenus par Emmanuel Macron alors en visite à La Réunion : "Il faut finir avec les monopoles et les oligopoles". Déclaration qui est selon lui aujourd'hui, plus que d'actualité.
"Le groupe Bernard Hayot est extrêmement structuré avec à sa tête des gens extrêmement compétents, on n'a pas affaire à des amateurs" , indique-t-il, mettant en avant l'objectif non dissimulé du groupe : "s'enrichir", "croître" et "prendre des parts de marché". "Il n'y a pas de vocation forcément à aider les populations", détaille-t-il ainsi son point de vue, craignant une situation d' "hypermonopole". Et de lancer un appel au groupe : "Je souhaite longue vie au groupe Hayot, mais je lui dis 'arrêtez de bouffer tous les marchés'". Max Dubois ne mâche pas ses mots : "c'est le coup de trop".
L'entretien complet à retrouver en vidéo ci-dessous :