Plusieurs syndicalistes se sont réunis ce matin lors d’une conférence de presse pour annoncer leur soutien au candidat Jean-Hugues Ratenon.
S’ils tiennent à taire le nom de leur syndicat, Max Banon, Johny Michel, Gilbert Hoareau et Frédéric Poudroux revendiquent cependant l’importance que cet engagement représente. Jean-Hugues Ratenon, quant à lui, se félicite d’un soutien logique, pour faire face à la politique d’austérité du gouvernement.
Alors que 70% des Réunionnais avaient voté pour François Hollande en 2012, c’est une population déçue par le gouvernement de gauche comme de droite que Jean-Hugues Ratenon entend représenter. Sans étiquette, avec l’appui de plusieurs représentants syndicaux, il fera de la lutte contre la politique d’austérité son cheval de bataille.
Les représentants syndicaux, qui répondront à l’appel du candidat Ratenon si jamais il les invitait à se joindre à sa liste pour les élections régionales des 6 et 13 décembre, veulent une région plus proche de ses citoyens. Ils critiquent des élus en place depuis 30 ans qui sont déconnectés de la réalité.
Par ce rattachement symbolique à un candidat, ils souhaitent réconcilier les Réunionnais, notamment les jeunes, avec les urnes. Une prise de position qu’ils estiment rare mais nécessaire au vu du taux de chômage alarmant de la Réunion et de « l’absence » des élus face à cette situation de crise.
« En 2015, faire de la politique c’est être proche des gens « , s’exclame l’un d’eux. Conscients des améliorations qui ont été faites depuis 60 ans de départementalisation, ils estiment cependant que le système est à bout de souffle.
« Dans quelque années, si les choses restent de même, avec le chômage, ça va péter », affirme Frédéric Poudroux, qui s’insurge du manque de transparence dans l’utilisation du budget de la Région.
Tous leurs espoirs reposent désormais sur les épaules de Jean-Hugues Ratenon.