Un opposant agitateur voudrait faire croire à la population qu’il pourra résoudre la problématique de l’eau sur le Tévelave en criant haut et fort contre la municipalité.
Nous n’avons pas attendu la polémique pour travailler ce dossier afin de résoudre ce problème. Pour preuve nous avons déjà construit une première usine de potabilisation sur le Tévelave en 2014 (nous étions les premiers à le faire sur le département). Cette structure qui a coûté 600.000 euros et génère des frais de fonctionnement annuel de 12.000 euros, permet de traiter la distribution en eau d’une partie des habitants du Tévelave.
Le travail pour l’installation d’une deuxième unité de traitement de l’eau potable a déjà débuté. Les études pour cette deuxième unité de traitement sont en phase de projet élaborée. Cette future usine de potabilisation permettra de traiter la partie haute du Tévelave.
L’objectif est de pouvoir améliorer la qualité de l’eau distribuée par la mise en place d’une filière de clarification et de désinfection plus performante et dans le même d’augmenter la production et la capacité de stockage de l’alimentation sur le secteur du Tévelave. L’implantation prévue se situe en amont de l’aire de pique-nique du Tévelave.
Le coût total du projet est de 3.700.000 euros, ces travaux importants permettront de répondre à l’augmentation de la population sur le territoire. Aujourd’hui la production permet de d’assurer la desserte de 1200 abonnés et en 2025 le besoin de desserte sera de 1800 abonnés.
Il faut donc bien comprendre que nous travaillons sur une problématique globale qui consiste à implanter 1724 mètres de canalisations, à construire un nouveau réservoir de 1 500 m3 et à construire une station de traitement.
Aujourd’hui la municipalité s’attache à boucler le budget de construction dans les meilleurs délais. Les discussions sont en cours avec les services de l’Etat et l’office de l’eau. Le calendrier de début des travaux est prévu vers la fin de cette année. Une fois terminée l’exploitation de ce système va générer un coût de fonctionnement de 72.000 euros par an.
Ce dossier est quelque chose de sérieux dans lequel il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. C’est pour cela que pendant que certains se complaisent dans une agitation bruyante notre conseil municipal préfère le travail efficace.
Michel DENNEMONT, Maire des Avirons.