Les violences domestiques n’ont malheureusement pas de frontières. Preuve en est du chiffre communiqué par Indranee Seebun, la ministre des Droits de la Femme dans les colonnes de l’Express de Maurice ce mercredi.
« Même un premier cas de violence domestique dans une famille est de trop. Les répercussions de cet acte sont graves dans la vie de cette famille » précise Indranee Seebun.
Le chiffre de 1.768 est néanmoins en baisse par rapport à l’année 2008 où 1.933 cas semblables avaient été recensés. Ce qui est loin de satisfaire les membres du gouvernement et des associations mauriciennes en ce domaine, qui agissent à l’encontre d’un phénomène qui a tendance à s’accentuer ces dernières années.
Pour ce faire, un partenariat a vu le jour entre le ministère concerné, les collectivités locales, la sécurité sociale, la NDU, le Conseil national des femmes et le Conseil national des entrepreneurs.
Résultat, la sanction devrait être plus sévère pour les coupables d’agressions et de violences domestiques et devrait être fixée à 50.000 roupies contre 25.000 roupies anciennement.
A deux semaines de la cérémonie officielle programmée à Réduit, le ministère des Droits de la femme monte donc au créneau face à un fléau de plus en plus présent à l’Île Maurice mais également dans les îles avoisinantes.