Il faut passer par la catégorie « Santé » du site diplomatie.gouv.fr pour être redirigé vers le site de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants, uniquement en anglais, pour trouver enfin une photocopie de la réglementation mauricienne de 2004 sur le transport de narcotiques, là aussi en anglais.
Les anglophones pourront y lire que les voyageurs à destination de l’Île Maurice, transportant des narcotiques ou des psychotropes doivent se plier à une série de procédures préalables à leur voyage :
– Les voyageurs doivent tout d’abord informer l’ambassade Mauricienne de leur intention de transporter ces médicaments.
– Plusieurs documents leur seront demandés : Photocopie de passeport, adresse dans le pays d’origine, justification thérapeutique du médecin, copie de l’ordonnance avec si possible la quantité exacte de médicaments transportés; adresse durant le séjour à Maurice, date d’arrivée, durée du séjour et numéro de vol.
– La demande sera examinée dans les 24 heures
– L’ambassade délivre alors une « Notification d’acceptation » sous conditions
– Le voyageur doit retourner cette notification en acceptant les conditions.
Une fois cette procédure complétée, le voyageur peut embarquer à destination de l’île soeur. Une fois arrivé à Maurice, il devra déclarer ses médicaments à la douane. Il est conseillé de garder sur soi une copie de l’ordonnance, et de conserver les médicaments dans leur emballage d’origine.
Dans certains cas, des inspecteurs pharmaceutiques peuvent intervenir à l’aéroport s’ils estiment que la quantité de médicaments est trop importante. Les médicaments sont alors saisis par les douanes, qui assurent par la suite leur livraison à l’hôtel du voyageur à intervalles réguliers.
Le ministère des affaires étrangères de Maurice indique qu’aucun médicament ne doit être laissé à Maurice à l’heure de quitter le pays.
Le ministère se réserve également le droit de refuser l’importation de ces médicaments narcotiques ou psychotropes s’il estime que le passager ne réunit pas suffisamment de garanties.
À leur arrivée à l’aéroport, les passagers sont informés des peines très lourdes encourues dans le cas d’un usage détourné des narcotiques.
Les voyageurs qui ne déclarent pas leurs médicaments à la douane pourront faire l’objet de poursuites.