Mauvaise nouvelle pour les agriculteurs mauriciens et rodriguais. Les 20 000 vaccins commandés du Botswana pour lutter contre l’épidémie de fièvre aphteuse dans les élevages ne pourront pas être utilisés.
Le Dr Deodass Meenowa, Principal Agricultural Officer des services vétérinaires du ministère de l’Agro-industrie, a déclaré dimanche à nos confrères de L’Express de l’île Maurice que les vaccins commandés "ne sont pas adaptés à la situation qui prévaut chez nous".
En effet, selon le spécialiste, les vaccins sont avant tout destinés à stopper la propagation de l’épidémie chez les bêtes en bonne santé et non pas à soigner les animaux frappés par la fièvre.
Cette bavure des autorités a provoqué la colère des agriculteurs. "On se demande comment ils ont pu se tromper dans les analyses. Ils auraient dû porter une attention particulière à ce cas, car le secteur de l’élevage est à genoux", a déclaré une agricultrice rodriguaise, interrogée par le média mauricien. "Nos animaux ont été massacrés et cela va continuer", termine-t-elle.
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En effet, selon le spécialiste, les vaccins sont avant tout destinés à stopper la propagation de l’épidémie chez les bêtes en bonne santé et non pas à soigner les animaux frappés par la fièvre.
Cette bavure des autorités a provoqué la colère des agriculteurs. "On se demande comment ils ont pu se tromper dans les analyses. Ils auraient dû porter une attention particulière à ce cas, car le secteur de l’élevage est à genoux", a déclaré une agricultrice rodriguaise, interrogée par le média mauricien. "Nos animaux ont été massacrés et cela va continuer", termine-t-elle.
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