40 à 50% d’occupation seulement
Avec 40 à 50% d’occupation seulement, les professionnels commencent sérieusement à tirer la langue. Les petites structures hôtelières sont touchées de plein fouet par une désaffection de la clientèle et vendent à perte pour limiter la casse.
« Pour que les touristes puissent séjourner dans nos hôtels, ils devaient faire des réservations vers fin août ou début septembre, mais il n’y a rien eu. Ainsi, on doit pratiquer une politique de braderie sur les prix afin que les touristes viennent dans nos hôtels », souligne amèrement le président de l’association des hôtels de charme de Maurice
« Les destinations concurrentes dans le domaine touristique ont pris de l’avance«
Et Bisson Mungroo d’enfoncer le clou, complètement désappointé par la tournure des événements. Un manque d’anticipation est la principale raison invoquée pour expliquer ces chiffres décevants. « Trois mois plus tôt, quand les hôtels ont fait leur marketing, on s’était rendu compte que la saison serait très critique. On aurait dû commencer à ce moment-là à chercher de nouveaux marchés, mais on ne l’a pas fait. Ce n’est que maintenant qu’on cherche. Les destinations concurrentes dans le domaine touristique ont pris de l’avance et nous ont surpassé. Il est toutefois incertain que l’industrie touristique redémarre pleinement si la destination Maurice n’est pas choisie par les touristes », affirme-t-il.
Et Bisson Mungroo d’inviter tous les professionnels du secteur touristique à se relancer, en explorant d’autres marchés potentiels et en proposant à la clientèle une meilleure qualité de services.
Le secteur touristique de l’île Maurice a pourtant connu une légère embellie en septembre dernier, avec une petite hausse par rapport à l’année précédente de 2,3% concernant les arrivées touristiques et un bilan comptable de 66.369 arrivées contre 64.880 en septembre 2011.
Source: [http://www.indian-ocean-times.com/]url:http://www.indian-ocean-times.com/