Malgré les virulentes attaques de l’opposition sur le gouvernement de Navin Ramgoolam, celui-ci tient bon. En effet, dans un sondage publié le week-end dernier, le Parti travailliste serait le premier parti politique de l’île Soeur. Un score que dénonce bien entendu l’opposition.
Ce sondage de lexpress.mu confirme que le parti de Navin Ramgoolam demeure la formation politique la plus populaire du pays, avec près de 35% d’opinions positives, juste devant le MMM (Mouvement Militant Mauricien) de Paul Bérenger (18%), alors que PMSD (Parti Mauricien Social Démocrate) de Xavier-Luc Duval et le MSM (Mouvement Socialiste Mauricien) de Sir Anerood Jugnauth ferment la marche avec près de 2%
Par ailleurs, les sondés se disent à 56 % satisfaits de l’action gouvernementale au cours des trois premiers mois de l’année 2013, contre 55 % pour l’opposition parlementaire. Le Parti travailliste recueille 57 % d’opinions favorables contre 55 % pour le MMM durant cette même période.
Navin Ramgoolam apparaît également dans ce sondage comme étant le Premier ministre le plus aimé par les Mauriciens, avec 58% d’opinions favorables, contre 56% à son prédécesseur Paul Bérenger. Xavier-Luc Duval arrive en troisième position (47%), suivi des deux Jugnauth, Anerood et Pravind, avec respectivement 41 et 25%.
Le chef du gouvernement, Navin Ramgoolam, n’a pas tardé à réagir à ces chiffres en indiquant à l’Express que c’est « l’expression de la majorité silencieuse qui confirme ce que nous savions déjà. Le Parti travailliste aussi fait des sondages. Ils sont sérieux ». Il regrette que l’opposition pense que ce sondage soit un « arrangement » entre le gouvernement et le fondateur du journal, Philippe Forget.
En effet pour Rajesh Bhagwan le secrétaire général du MMM, ce sondage ne tient pas compte de la réalité. « Au moment ou le Parti travailliste est au plus bas de sa popularité, ce sondage vient nous dire qu’il est à la tête du classement ! Et puis 600 personnes ne peuvent pas représenter la population en entier ! », avait-il lâché fin avril à l’Express en précisant que le sondage ne tenait pas compte des inondations meurtrières du 30 mars dernier.
Chez leurs partenaires du MSM, on refuse de commenter ces chiffres et ce sondage sonne comme un désaveu pour son leader, l’ancien Premier ministre et président de la République, Sir Anerood Jugnauth.