Comme le rapporte le Defi Media, plusieurs détenus mauriciens s’affichent ouvertement sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement Facebook, au grand dam des autorités qui, malgré leurs dispositifs de brouillage, n’arrivent toujours pas à mettre fin aux pratiques 2.0 de ces prisonniers.
Le site d’information indique que certains détenus en profiteraient pour faire des appels audio et video à Maurice comme à l’étranger. « Les détenus ont toujours une longueur d’avance sur les autorités », affirme une source interrogée par le Defi Media.
Le média ajoute que certains gardiens de prison « ne seraient pas exempt de tout reproche ».
En effet, une minorité des surveillants n’hésiteraient pas -en échange d’argent- à laisser introduire des téléphones cellulaires au sein de la prison.
L’un d’eux s’est fait prendre le 24 janvier dernier, en tentant d’introduire des téléphones, des cachets de Rivotril et du cannabis, cachés dans son garde-manger.
Certains visiteurs, des proches ou des amis des prisonniers, rivalisent d’ingéniosité pour faire passer certains produits illicites ou des téléphones, dans des couches pour bébés, des briques de jus ou encore dans des ballons de foot.
Les autorités tentent de faire tout leur possible pour mettre fin à ces pratiques, car un détenu en possession d’un téléphone portable peut contrôler son trafic de drogue depuis l’intérieur de la prison ou encore commanditer un meurtre.
Le Defi Media rappelle que la police soupçonne que la tentative de meurtre envers l’assistant commissaire des Prisons ait été commanditée en prison.
L’enquête sur cette affaire se poursuit toujours.