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Maurice : Agaléga, archipel convoité par l’Inde

Petit archipel situé à quelque 1.000 kilomètres de l’île Maurice, Agaléga serait convoité par l’Inde. La presse indienne fait état de la volonté de l’île Maurice de céder ce territoire au géant indien. Le ministère des Affaires étrangères a démenti, rapporte le Quotidien.  La polémique vient pourtant du ministre des Affaires étrangères lui-même. En déplacement […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 09 juillet 2012 à 09H26

Petit archipel situé à quelque 1.000 kilomètres de l’île Maurice, Agaléga serait convoité par l’Inde. La presse indienne fait état de la volonté de l’île Maurice de céder ce territoire au géant indien. Le ministère des Affaires étrangères a démenti, rapporte le Quotidien. 

La polémique vient pourtant du ministre des Affaires étrangères lui-même. En déplacement en Inde, le ministre mauricien Arvin Bloodel souhaite, d’après le quotidien Times of India, « négocier un statut quo fiscal entre les deux pays en échange d’une gestion indienne d’Agaléda pour y développer le tourisme de luxe« . 

Un intérêt géopolitique pour l’Inde

Les deux Etats sont donc actuellement en pleine renégociation du traité de non-double imposition entre les deux pays. Une prochaine réunion entre les deux parties aura lieu le 22 août. Agaléga, territoire où vivent 300 personnes environ, suscite un réel intérêt pour l’Inde. « D’un point de vue militaire d’abord, il constituerait une base stratégique« , explique le Quotidien. 

« La Chine (avec les  Seychelles), les Etats-Unis (à Diego Garcia) et la France (avec La Réunion) ont déjà leur pied-à-terre dans la zone. L’Inde a donc tout intérêt à ne pas se faire devancer dans la course au maintien d’une présence tactique et dissuasive« , ajoute l’Express.mu 

La rumeur d’une cession d’Agaléga a proviqué une vive polémique, d’autant que ce n’est pas la première fois que l’Inde convoîte cet archipel. En décembre 2006, la presse indienne avait déjà évoqué la négociation d’un bail de longue durée accordé à l’Inde par Maurice. L’information avait à l’époque également été démentie. 
 

 

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