Selon l’organisme des statistiques officielles de l’île Maurice, 8.992 singes à longue queue (macaques crabier) ont été exportés en 2014 à des fins de recherches biomédicales, soit une augmentation de 48% par rapport à 2013.
Comme le relève l’organisme, ces singes sont majoritairement envoyés dans des laboratoires américains mais également européens comme en France ou Royaume-Uni.
Pour rappel, l’île Soeur est le deuxième exportateur mondial de macaques après la Chine. Un commerce qui a rapporté l’an dernier près de 720 millions de roupies aux autorités mauriciennes.
Des chiffres qui choquent l’association de protection des animaux de laboratoire, la British Union against Vivisection (BUAV). Cette dernière, citée par nos confrères du site [lemauricien.com]urlblank:http://www.lemauricien.com/article/exportation-singes-la-buav-denonce-laugmentation-48-dune-annee-lautre , » condamne une augmentation inacceptable du nombre de singes exportés de Maurice et invite le nouveau gouvernement à prendre des mesures pour mettre fin aux souffrances infligées à la population de singes du pays ».
La directrice des projets spéciaux de la BUAV, Sarah Kite, souhaite une prise de conscience de la part des autorités mauriciennes. « Ces chiffres choquants représentent un commerce de la misère et la souffrance de milliers de singes chaque année à Maurice et reflètent le côté négatif d’un pays qui tente de se promouvoir au niveau international comme une île paradisiaque pour les vacances ».