Revenir à la rubrique : Océan Indien

Maurice : 181e anniversaire de l’arrivée des premiers migrants indiens

Jour férié en ce lundi 2 novembre 2015 à l’île Maurice, en hommage aux coolies, travailleurs engagés indiens qui ont débarqué en nombre sur l’île, à partir du 2 novembre 1834 et l’arrivée du bateau L’Atlas sur les quais de Port-Louis, avec à son bord les 72 premiers engagés, simples laboureurs, en provenance de Calcutta. […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 02 novembre 2015 à 08H18

Jour férié en ce lundi 2 novembre 2015 à l’île Maurice, en hommage aux coolies, travailleurs engagés indiens qui ont débarqué en nombre sur l’île, à partir du 2 novembre 1834 et l’arrivée du bateau L’Atlas sur les quais de Port-Louis, avec à son bord les 72 premiers engagés, simples laboureurs, en provenance de Calcutta. Le mot « kuli » en tamoul signifie salaire.

450.000 travailleurs engagés indiens ont débarqué à Maurice

L’Aapravasi Ghat (en hindi Aapravasi qui se traduit par immigré et Ghat, abri temporaire), implanté à Trou Fanfaron, à l’entrée Nord de Port-Louis a été le lieu de débarquement, avec une quarantaine sanitaire obligatoire sur place à l’arrivée, de quelque 450.000 hommes et femmes, qui vont contribuer à bâtir l’île Maurice, pour un salaire mensuel de cinq roupies, soit 0,13 centime d’euro. Le site est classé au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis le 12 juillet 2006.

D’autres vagues d’immigration de grande ampleur se poursuivront en provenance de Bombay, Calcutta ainsi que de Madras, et ce, jusqu’en 1920. 

Plus de la moitié des coolies ont décidé de rester à l’île Maurice

En manque de main-d’œuvre servile après l’abolition de l’esclavage promulgué le 1er février 1835, avec l’interdiction de la traite négrière, l’industrie sucrière de l’île Maurice alors sous empire britannique a recours à des travailleurs sous contrat, pour pallier l’absence de centaines de milliers d’esclavages africains bientôt affranchis.

Ainsi, plus de la moitié des coolies ont décidé de rester à l’île Maurice, à la fin de leur contrat de cinq ans et de ne pas faire le voyage retour vers leur pays d’origine.

Ce 181e anniversaire des travailleurs engagés indiens à l’île Maurice sera marqué par toute une série de manifestations et spectacles en souvenir de l’héritage des coolies.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.

L’aire marine protégée des Chagos ravive l’espoir d’un retour au pays pour les derniers déportés

À l’origine imaginée pour sanctuariser la zone et empêcher le retour de la population déportée il y a cinquante ans, le projet d’aire maritime protégée britannique dans l’archipel des Chagos inclut désormais un espace dédié à l’habitat, sur les îles de Peros Banhos et Salomon. De quoi nourrir l’espoir d’un retour au pays pour les quelque 500 Chagossiens encore vivants, qui rêvent d’y séjourner et d’y mourir en paix.