Mascarin a réalisé 17 millions d'euros de chiffre d'affaires sur son dernier exercice. 90% de ce résultat est réalisé grâce à la filière sucre de la société, les 10% restants proviennent de la marque chocolat de Mascarin. Depuis la cession de la société par Téréos (Mascarin faisait partie du groupe Quartier Français, racheté par Téréos avant que ce dernier ne cède la société suite à une demande venant de l'autorité de concurrence pour qu'il existe deux producteurs de sucre à la Réunion), Mascarin a décidé de se tourner vers sa carte chocolat. "Sous Quartier Français, il n'y avait pas de volonté pour la production de chocolat, trop cher. Notre mission était tournée vers le sucre. Mais le chocolat est un atout de la marque", explique Frédéric Auché, PDG de Mascarin.
"Quand on parle de Mascarin, les Réunionnais pensent tout de suite au chocolat", souligne-t-il. Depuis 20 ans, Mascarin s'est positionné sur le marché du chocolat à la Réunion en se déclinant sur quatre gammes : tradition, fourrée, dégustation et tentation gourmande. La marque représente sur le marché réunionnais entre 10 et 30% de parts de marché sur les différentes gammes. En face, il y a des poids lourds dans le domaine du chocolat comme Nestlé, Lindt ou encore Kraft Food qui ont tous des filiales à la Réunion et peuvent jouer sur les volumes, marges et prix. "Nous n'avons pas la même capacité de production. On produit 85 tonnes de chocolat par an, quand les plus grands le font en une journée dans leurs usines", ajoute Frédéric Auché.
"On est pas plus cher que Nestlé, on a le même prix que Côte d'Or et on est moins cher que Lindt. Nos tablettes sont plus petites mais plus épaisses, la tablette petite au même prix donne l'impression d'être plus chère. (…) On a un complexe local, celui d'être plus cher et moins bon, mais on n'a pas à rougir de nos tablettes", explique-t-il.
"Des demandes sur la Chine, l'Inde et le Kenya"
Pour continuer à gagner des parts de marché et se développer, Mascarin n'a pas d'autres choix que d'investir. "On veut investir 1,4 millions d'euros dans des machines de conditionnement de tablettes. On se tourne vers la Région Réunion et l'Europe pour avoir des aides", explique-t-il. Mascarin vise le marché réunionnais mais se tourne également vers l'international. "Nous avons des demandes sur la Chine, l'Inde et le Kenya. On doit se tourner vers d'autres marchés. Une niche en Chine ou en Inde pourrait représenter 20% de notre activité", souligne Frédéric Auché. "On a un avantage, l'exotisme, la Réunion et son ancrage dans l'Océan Indien. On a notre place dans l'exportation", ajoute-t-il.
L'objectif de la marque Mascarin est d'arriver à une production de 200 tonnes de chocolat par an et de passer de 7 à 15 salariés sur la chaîne de production. Un objectif qui pourrait passer par la production en "locale" de tablettes de chocolat pour une marque concurrente ou une marque distributeur. "On va s'efforcer de convaincre les importateurs de la production d'une tablette chez nous", ajoute-t-il. Mais avant, l'investissement dans de nouvelles machines est nécessaire, les tablettes de Mascarin n'étant pas de conditionnement identique que les concurrents.
Mascarin souhaite garder son esprit "artisanal", en attendant, la société réunionnaise a déposé une demande auprès de la Région pour obtenir 35 à 50% d'aide, indispensable pour l'investissement dans ces machines nécessaires à son développement.
"Quand on parle de Mascarin, les Réunionnais pensent tout de suite au chocolat", souligne-t-il. Depuis 20 ans, Mascarin s'est positionné sur le marché du chocolat à la Réunion en se déclinant sur quatre gammes : tradition, fourrée, dégustation et tentation gourmande. La marque représente sur le marché réunionnais entre 10 et 30% de parts de marché sur les différentes gammes. En face, il y a des poids lourds dans le domaine du chocolat comme Nestlé, Lindt ou encore Kraft Food qui ont tous des filiales à la Réunion et peuvent jouer sur les volumes, marges et prix. "Nous n'avons pas la même capacité de production. On produit 85 tonnes de chocolat par an, quand les plus grands le font en une journée dans leurs usines", ajoute Frédéric Auché.
"On est pas plus cher que Nestlé, on a le même prix que Côte d'Or et on est moins cher que Lindt. Nos tablettes sont plus petites mais plus épaisses, la tablette petite au même prix donne l'impression d'être plus chère. (…) On a un complexe local, celui d'être plus cher et moins bon, mais on n'a pas à rougir de nos tablettes", explique-t-il.
"Des demandes sur la Chine, l'Inde et le Kenya"
Pour continuer à gagner des parts de marché et se développer, Mascarin n'a pas d'autres choix que d'investir. "On veut investir 1,4 millions d'euros dans des machines de conditionnement de tablettes. On se tourne vers la Région Réunion et l'Europe pour avoir des aides", explique-t-il. Mascarin vise le marché réunionnais mais se tourne également vers l'international. "Nous avons des demandes sur la Chine, l'Inde et le Kenya. On doit se tourner vers d'autres marchés. Une niche en Chine ou en Inde pourrait représenter 20% de notre activité", souligne Frédéric Auché. "On a un avantage, l'exotisme, la Réunion et son ancrage dans l'Océan Indien. On a notre place dans l'exportation", ajoute-t-il.
L'objectif de la marque Mascarin est d'arriver à une production de 200 tonnes de chocolat par an et de passer de 7 à 15 salariés sur la chaîne de production. Un objectif qui pourrait passer par la production en "locale" de tablettes de chocolat pour une marque concurrente ou une marque distributeur. "On va s'efforcer de convaincre les importateurs de la production d'une tablette chez nous", ajoute-t-il. Mais avant, l'investissement dans de nouvelles machines est nécessaire, les tablettes de Mascarin n'étant pas de conditionnement identique que les concurrents.
Mascarin souhaite garder son esprit "artisanal", en attendant, la société réunionnaise a déposé une demande auprès de la Région pour obtenir 35 à 50% d'aide, indispensable pour l'investissement dans ces machines nécessaires à son développement.