« L’idée est d’améliorer l’authenticité (des profils et donc des échanges, NDLR) et la sécurité sur nos services », a précisé Mark Zuckerberg. Sur Facebook et Instagram, les contenus des internautes abonnés seront ainsi diffusés plus largement et apparaîtront en haut des résultats de recherche et recommandations. Toutefois, cet abonnement n’est pas ouvert aux comptes d’entreprises et est réservé aux individus et professionnels de plus de 18 ans.
Ce nouveau modèle économique est une tentative pour diversifier les sources de revenus de Meta qui rencontre actuellement des difficultés financières. Les recettes publicitaires du groupe ont en effet baissé pour la première fois depuis son entrée en bourse en 2012, tandis que la concurrence féroce des applications comme TikTok et les changements réglementaires instaurés par Apple ont également contribué à cette baisse. En automne, Meta a dû supprimer 13% de ses effectifs et Mark Zuckerberg a annoncé au début du mois vouloir moins de managers aux « niveaux intermédiaires« . L’année 2023 sera celle de « l’efficacité« , a-t-il promis.
Cette nouvelle stratégie tarifaire de Meta n’est pas sans rappeler celle mise en place par Elon Musk sur Twitter, avec des services de vérification de l’identité et des avantages comme un « accès direct au service client« . Toutefois, Blue et Meta Verified ne coûtent pas le même prix selon si l’abonnement est souscrit sur le web ou sur l’application mobile, à cause des commissions prélevées par iOS (Apple) sur les iPhone et Google sur les smartphones opérés par système d’exploitation Android. Les utilisateurs débourseront donc 11,99 dollars par mois pour Meta Verified sur le web, ou 14,99 dollars par mois sur iOS ou Android.