Accompagnée du préfet de la Réunion, Michel Lalande, du président de la Région, Didier Robert, et du maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine, Marie Luce Penchard était à Saint-Pierre cet après-midi pour présenter l’avancement du projet GERRI, ainsi que les membres du conseil d’administration du GIP (Groupement d’intérêt public). Différents projets de production d’énergies renouvelables ont été présentés dont notamment ceux concernant l’énergie thermique des mers et de la houle océanique.
En évoquant GERRI (Grenelle de l’environnement à la Réunion : Réussir l’innovation) la ministre de l’outremer a rappelé qu’il s’agissait d’une « i[volonté très forte du chef de l’état (ndlr : Nicolas Sarkozy) de lancer une initiative nouvelle et innovante pour l’outremer et les énergies renouvelables]i ».
i[b[« Il ne s’agit pas de la fin du photovoltaïque »]b]i
Marie-Luce Penchard a également abordé l’épineux problème du photovoltaïque. La ministre a reconnu que ce sujet pouvait paraître « i[délicat vu la position du gouvernement]i ». Néanmoins, la ministre de l’Outre-mer a parlé du « i[décollage de la filière photovoltaïque]i » comme un « i[succès puisque prêt de 90 Megawatts ont été connectés en trois ans, de manière intelligente et respectueuse du foncier agricole]i » et selon la ministre, ça ne serait « i[pas le cas partout]i ».
Pour expliquer le changement de cap du gouvernement concernant les aides fiscales au développement de cette filière, la ministre a évoqué « i[des effets d’aubaine qu’il fallait corriger dès le départ]i ». Il est donc normal de son point de vue que le ministre ait tiré les enseignements de cette situation, « i[ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il s’agit de la fin du photovoltaïque ou du développement des énergies renouvelables en outremer]i » a-t-elle conclu.