La ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, est arrivée ce matin à la Réunion. Au centre des attentions et des polémiques depuis le début de l’incendie dans les hauts de l’Ouest, elle s’est immédiatement rendue au PC du Maïdo. Après une rapide visite des lieux, la ministre a tenu un point presse.
« La solidarité nationale a joué depuis le début », a-t-elle immédiatement précisé pour écarter la polémique sur le désintérêt du gouvernement vis à vis de cette catastrophe. Avant d’ajouter : « le patrimoine du Parc national de la Réunion est un trésor qu’il faut préserver ». Toujours dans l’objectif « d’éteindre » la polémique, Marie-Luce Penchard a expliqué : « La venue d’un bombardier d’eau coûte 500.000 euros alors que le déploiement des hommes et des hélicoptères depuis le début de l’incendie a coûté 2,6 millions d’euros ».
Puis la ministre est passée à l’offensive : « Je fais la différence entre certaines personnalités qui se sont transformées en expertes des incendies. Je ne suis pas une experte. Si les moyens sont demandés nous les attribuons. Moi, je fais confiance aux hommes de la sécurité civile, aux experts de la sécurité civile. Nous n’avons jamais vu une opération d’une telle ampleur en Outre-mer. L’Etat a mis des moyens considérables. La solidarité nationale a joué depuis le début. Je voudrais dire aux Réunionnais la solidarité continuera de jouer, je souhaite pouvoir les rassurer car je sais qu’ils étaient inquiets voire en colère. Mes premiers mots vont aux hommes qui sont sur le terrain. C’est un métier dangereux, ils étaient tous là pour les Réunionnais et je crois qu’on peut être reconnaissant et fier de leur action. Pour le reste, ce qui est important c’est que nous avons réussi à circonscrire le feu ».
Réfutant tout « couac », elle explique que la venue du Dash s’est faite dans les mêmes conditions que l’année dernière: Une fois que le feu est « contenu », pour finir le travail. Elle a enfin signalé qu’elle s’étaient entretenue lundi soir avec Claude Guéant, ministre de l’Intérieur. Pour rappel, l’annonce de la venue de deux avions bombardiers avait été faite lundi 31 octobre dans la nuit.
La ministre est ensuite repartie en hélicoptère, en compagnie de Didier Robert et Huguette Bello, vers le gîte des Tamarins.