En parallèle de l’hypothèse d’un "investissement massif" d’un groupe d'investisseurs locaux répondant au patriotisme économique prôné par l’exécutif régional, la phase d'approche se poursuit en coulisses au niveau national pour le rachat des compagnies Corsair et Air Austral.
Selon le site spécialisé TourMag, deux fonds d'investissement restent dans la balance à ce stade des discussions placées sous le contrôle du Conseil interministériel de restructuration industrielle (CIRI). Ces deux fonds d’investissement sont Tikehau Ace Capital et Pacific Investment Management Company (PIMCO).
Baptisé Ace Aéro Partenaires, mais géré par Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, la société disposait à sa création de 630 millions d'euros d’encours, dont 200 millions par l'Etat, indique TourMag
Quant à PIMCO, le fonds basé en Californie gère pas moins de 2000 milliards d'euros d'actifs à travers le monde, soit 100 milliards de plus que le seul PIB de l'Italie. Les deux fonds n'en seraient qu'au stade de la "due diligence", sorte d'audit préalable pour évaluer les forces et les faiblesses des deux compagnies ciblées.
Jugée inconcevable au second semestre 2021, la fusion capitalistique entre Air Austral et Corsair s’est peu à peu imposée comme une porte de sortie envisageable au vu de l’état des finances dégradées de la compagnie régionale qui fait face à des "fragilités structurelles", comme "d’autres compagnies qui desservent les territoires d'outre-mer", avait déclaré en novembre 2021 Olivier Dussopt, le ministre délégué aux Comptes publics.
Afin de lui offrir une visibilité supplémentaire de quelques semaines durant cette phase de négociations, un prêt de 6 millions d'euros avait été accordé à Air Austral par la Caisse des dépôts et consignations fin mars. Une nouvelle garantie qui arrivait après d’autres appuis financiers de l’Etat comme la garantie de prêts à hauteur de 80 millions d'euros ainsi qu'un prêt direct de 20 millions.
Alors que les scénarios de code share ou de joint venture ont quant à eux été abandonnés, tout comme l'appel du pied de French Bee du groupe Dubreuil, la véritable surprise est venue, au cours du dernier conseil d’administration de la SEMATRA, actionnaire majoritaire d’Air Austral, de l’annonce qu’un pool d’investisseurs locaux s’était positionné pour entrer dans le capital de la compagnie régionale.
La direction d'Air Austral a confirmé à TourMag que ce pool d'investisseurs a bien déposé une lettre d'intention auprès de la Région et qu’elle a même été remise à une grande banque d'affaires.
Selon le site spécialisé TourMag, deux fonds d'investissement restent dans la balance à ce stade des discussions placées sous le contrôle du Conseil interministériel de restructuration industrielle (CIRI). Ces deux fonds d’investissement sont Tikehau Ace Capital et Pacific Investment Management Company (PIMCO).
Baptisé Ace Aéro Partenaires, mais géré par Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, la société disposait à sa création de 630 millions d'euros d’encours, dont 200 millions par l'Etat, indique TourMag
Quant à PIMCO, le fonds basé en Californie gère pas moins de 2000 milliards d'euros d'actifs à travers le monde, soit 100 milliards de plus que le seul PIB de l'Italie. Les deux fonds n'en seraient qu'au stade de la "due diligence", sorte d'audit préalable pour évaluer les forces et les faiblesses des deux compagnies ciblées.
Jugée inconcevable au second semestre 2021, la fusion capitalistique entre Air Austral et Corsair s’est peu à peu imposée comme une porte de sortie envisageable au vu de l’état des finances dégradées de la compagnie régionale qui fait face à des "fragilités structurelles", comme "d’autres compagnies qui desservent les territoires d'outre-mer", avait déclaré en novembre 2021 Olivier Dussopt, le ministre délégué aux Comptes publics.
Afin de lui offrir une visibilité supplémentaire de quelques semaines durant cette phase de négociations, un prêt de 6 millions d'euros avait été accordé à Air Austral par la Caisse des dépôts et consignations fin mars. Une nouvelle garantie qui arrivait après d’autres appuis financiers de l’Etat comme la garantie de prêts à hauteur de 80 millions d'euros ainsi qu'un prêt direct de 20 millions.
Alors que les scénarios de code share ou de joint venture ont quant à eux été abandonnés, tout comme l'appel du pied de French Bee du groupe Dubreuil, la véritable surprise est venue, au cours du dernier conseil d’administration de la SEMATRA, actionnaire majoritaire d’Air Austral, de l’annonce qu’un pool d’investisseurs locaux s’était positionné pour entrer dans le capital de la compagnie régionale.
La direction d'Air Austral a confirmé à TourMag que ce pool d'investisseurs a bien déposé une lettre d'intention auprès de la Région et qu’elle a même été remise à une grande banque d'affaires.