« Planteurs cherchent coupeurs désespérément » titre le Jir en une. Après le coup d’envoi de la campagne sucrière hier, les coupeurs se remettent au travail. Mais ils ne sont que 810 dans le département et la moyenne d’âge est entre 40 et 50 ans. Le métier n’attire pas les jeunes. Dans ce contexte tendu, la question du travail au noir est au centre de toutes les polémiques. Deux solutions : ne pas couper les aides des demandeurs d’emploi qui souhaiteraient travailler dans les champs ou investir dans des coupeuses.
Le Quotidien fait sa une sur l’égalité professionnelle hommes-femmes. Les femmes restent plus exposées au chômage et au temps partiel imposé, nous dit le Jir. Chez les 15-64 ans à La Réunion, les femmes sont 55% à travailler ou à rechercher un emploi, contre 61% des hommes. En métropole, les femmes travaillent bien plus avec un taux d’activité de 66%. Les raisons : moins d’heures et une palette de métiers moins large que celle des hommes. Selon le Quotidien, il y a encore beaucoup de travail pour parvenir à l’égalité.
FAITS DIVERS
Le Jir raconte la mort d’un piéton, fauché par une voiture à La Saline, vendredi soir. Le conducteur qui a pris délibérément la fuite a été mis en examen pour homicide involontaire. C’est l’occasion de rappeler qu’il y a eu 23 morts sur les routes réunionnaises depuis le début de l’année. Les chiffres sont en hausse. L’augmentation de radars a fait baisser la vitesse en général mais ce n’est pas le cas pour l’alcoolémie. Selon Richard Bometon, procureur de la république à Saint-Denis, la prévention doit se faire dès l’école primaire et les actes de répression doivent être plus poussés, comme celle de la confiscation.
Le Quotidien revient sur le crash en mer d’un avion de voltige en 2003. Aucune explication n’a pu être donnée à cet accident. L’appareil a piqué droit dans la mer à 120 kilomètres heure ne laissant aucun survivant. Sans preuve de défaillance technique ou humaine, les causes de cet accident restent mystérieuses.
ÉCONOMIE
« La crise a bouleversé le marché « , titre le Quotidien. Les concessionnaires se sont adaptés en écrasant leurs coûts et leurs effectifs. Par exemple, CFAO (CMM) a réorganisé son parc immobilier pour rationaliser ses coûts et Caillé a taillé dans la maintenance. Près de 1.000 emplois ont été supprimés ces trois dernières années. Le groupe Hayot a écrasé le marché avec 43% des ventes effectuées par le groupe dans le département.