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Marco Boyer condamné à 800 euros d’amende avec sursis

Les joutes politiques trouvent parfois leur prolongement devant les tribunaux. Marco Boyer en a fait l'expérience après son pétage de plombs lors d'un conseil municipal de fin 2018. Il devait répondre de violences ayant entrainé une ITT de quatre jours envers Jean-Luc Saint-Lambert.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 26 juin 2020 à 14H30

Marco Boyer a été reconnu coupable de violences par une personne dépositaire de l’autorité publique et condamné à 800 euros d’amende avec sursis, plus 200 euros pour la victime.

Le maire de la Plaine des Palmistes – pour encore quelques jours – était attendu au tribunal de Police du tribunal judiciaire de Champ fleuri dans le dossier qui l’oppose à son rival et ex-maire socialiste Jean-Luc Saint-Lambert.

C’est donc pour répondre des faits de « violences par une personne dépositaire de l’autorité publique avec une incapacité de travail n’excédant pas huit jours » que Marco Boyer s’est présenté ce vendredi devant ce tribunal dédié pour juger les auteurs d’infractions pénales les moins graves.

 

Le 6 décembre 2018, le déroulement du conseil municipal est troublé par un ralé-poussé entre les deux hommes politiques. Avec la fougue qu’on lui connaît, le maire sort de ses gonds et tente d’éjecter son opposant de la salle du conseil par le col de la chemise. A la barre ce vendredi après-midi, Marco Boyer se défend d’avoir employé la manière forte : « je n’ai fait que l’aider à obtempérer, mais sans violence, son but était de perturber le conseil municipal », rejette-t-il la balle dans le camp de son adversaire.

Jean-Luc Saint-Lambert dénonce quant à lui « la violence des propos, avant la violence physique »« c’est une conduite anti-républicaine, anti-démocratique, il aurait pu s’excuser mais c’est trop demander vu son ego surdimensionné. Je demande 15.000 euros de dédommagements », affichera-t-il ses prétentions pécuniaires. De quoi surprendre l’avocat de Marco Boyer. 

« C’est une petite affaire politique, une affaire de veston, ce n’est pas l’affaire Dreyfus ! », lance Me Jean-Jacques Morel. « Il n’a pas de casier judiciaire, il ne va pas commencer une carrière de délinquant à 75 ans… 15000 euros c’est risible, pourquoi pas 150000 ! », a-t-il tenté de décrédibiliser la ligne de défense adverse, en tentant de redonner la mesure de cette « affaire (qui) est instrumentalisée, le tribunal ce n’est pas les courses ! », a-t-il notamment tenté de réduire la condamnation financière de son client. 

Au tribunal, Régis Labrousse

 

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