
Photo d'archives
Le nom de la marche n’est pas un hasard : il fait référence au film “Don't Look Up”, dans lequel les alarmes des scientifiques provoquent l’hilarité sur les plateaux de télévision et l’évitement des décideurs, à défaut de réactions appropriées.
Malheureusement, pour les spécialistes du dérèglement climatique, ce déni n’est pas une fiction mais au contraire, une réalité alarmante. Leurs constats implacables sur l’urgence à agir, basés sur des milliers d’études scientifiques, ne donnent lieu à aucune réaction à la hauteur de la part des décideurs. Pour le mouvement climat, il est temps de mettre fin à cette omerta sur le climat. Svitlana Krakovska, scientifique ukrainienne, déplore que le rapport du GIEC doive « être dans les médias en concurrence avec une guerre » [1] à sa sortie.
Au vu de l’urgence climatique, les médias ont le devoir de faire du climat une priorité.
A moins d’un mois et demi de l’élection présidentielle, les questions climatiques n’ont droit qu’à une place très réduite. D’après une récente étude, elles représentent seulement 2,7% des sujets abordés par les candidats et les médias dans cette période électorale [2]. Sur plus de 9 heures d’antenne lors des débats de la primaire Les Républicains, seules 16 minutes ont été consacrées à la crise climatique et 10 secondes à la biodiversité [3].
Pour Tiphaine, membre de Greenpeace, « toutes les personnes qui ont le devoir de choisir les sujets médiatiques et politiques doivent être tenues pour responsables de l’absence de traitement du climat dans de nombreux médias ».
En plus du climat, c’est de justice sociale qu’il faut traiter dans les médias et dans les programmes tant les deux sont intimement liés. Pour le collectif « Plus jamais ça » [4], il n'y aura pas d'emplois sur une planète morte et la préservation de l'environnement ne se fera pas sans justice sociale.
L’urgence climatique n’attendra pas 5 ans de plus.
Après un quinquennat perdu pour le climat, les Français veulent que ce thème soit remis au cœur des débats. Dans toutes les enquêtes d’opinion [5], l’environnement est une préoccupation centrale avec le pouvoir d’achat et la santé.
« Les dommages causés par le dérèglement climatique se font déjà ressentir aujourd’hui. Ce n’est plus une question de générations futures, cela se passe partout et maintenant. Chaque jour compte pour agir. Le 12 mars, nous donnerons à l’urgence climatique la place qu’elle mérite dans le débat public. » commente Christophe, coordinateur de Citoyen pour le Climat à la Réunion.
« Notre île ne sera pas épargnée par le changement climatique. Il faudra un changement radical des mentalités pour préserver notre environnement et ne pas sombrer dans le consumérisme destructeur de la nature comme à Casabona ou encore Manapany. » rappelle Marie, membre d’Extinction Rébellion Réunion.
A Saint Pierre, les organisateurs ont donné rendez-vous à 10h00, place de la mairie pour arriver à Casabona.
Les marches "Look Up" le samedi 12 mars auront lieu partout en France.
Malheureusement, pour les spécialistes du dérèglement climatique, ce déni n’est pas une fiction mais au contraire, une réalité alarmante. Leurs constats implacables sur l’urgence à agir, basés sur des milliers d’études scientifiques, ne donnent lieu à aucune réaction à la hauteur de la part des décideurs. Pour le mouvement climat, il est temps de mettre fin à cette omerta sur le climat. Svitlana Krakovska, scientifique ukrainienne, déplore que le rapport du GIEC doive « être dans les médias en concurrence avec une guerre » [1] à sa sortie.
Au vu de l’urgence climatique, les médias ont le devoir de faire du climat une priorité.
A moins d’un mois et demi de l’élection présidentielle, les questions climatiques n’ont droit qu’à une place très réduite. D’après une récente étude, elles représentent seulement 2,7% des sujets abordés par les candidats et les médias dans cette période électorale [2]. Sur plus de 9 heures d’antenne lors des débats de la primaire Les Républicains, seules 16 minutes ont été consacrées à la crise climatique et 10 secondes à la biodiversité [3].
Pour Tiphaine, membre de Greenpeace, « toutes les personnes qui ont le devoir de choisir les sujets médiatiques et politiques doivent être tenues pour responsables de l’absence de traitement du climat dans de nombreux médias ».
En plus du climat, c’est de justice sociale qu’il faut traiter dans les médias et dans les programmes tant les deux sont intimement liés. Pour le collectif « Plus jamais ça » [4], il n'y aura pas d'emplois sur une planète morte et la préservation de l'environnement ne se fera pas sans justice sociale.
L’urgence climatique n’attendra pas 5 ans de plus.
Après un quinquennat perdu pour le climat, les Français veulent que ce thème soit remis au cœur des débats. Dans toutes les enquêtes d’opinion [5], l’environnement est une préoccupation centrale avec le pouvoir d’achat et la santé.
« Les dommages causés par le dérèglement climatique se font déjà ressentir aujourd’hui. Ce n’est plus une question de générations futures, cela se passe partout et maintenant. Chaque jour compte pour agir. Le 12 mars, nous donnerons à l’urgence climatique la place qu’elle mérite dans le débat public. » commente Christophe, coordinateur de Citoyen pour le Climat à la Réunion.
« Notre île ne sera pas épargnée par le changement climatique. Il faudra un changement radical des mentalités pour préserver notre environnement et ne pas sombrer dans le consumérisme destructeur de la nature comme à Casabona ou encore Manapany. » rappelle Marie, membre d’Extinction Rébellion Réunion.
A Saint Pierre, les organisateurs ont donné rendez-vous à 10h00, place de la mairie pour arriver à Casabona.
Les marches "Look Up" le samedi 12 mars auront lieu partout en France.