Le premier est une « plateforme de réception et conditionnement à fournisseurs multiples et commandes variables ». Un système centralisé qui permettrait de mettre en relation l’offre et la demande, grâce à des échanges centralisés, sur la toile ou par téléphone. Les clients seraient ensuite livrés sur un site physique déterminé, par les différents producteurs qui déposent chacun leur tour les produits dans les contenants des consommateurs, numérotés pour simplifier la tâche.
« Le client récupère son panier, vérifie et règle son achat si ce n’est déjà fait lors de la commande en ligne. Un service peut aussi se charger de la livraison », est-il précisé. Si des plateformes existent déjà, Frédéric Amany, l’un des référent du collectif, estime ce système plus efficace : « Déjà, ce n’est pas forcément sur internet puisque ça peut passer par téléphone, et les plateformes existantes sont des agencements de boutiques ». Leur système permettrait quant à lui de récupérer en une seule fois les commandes faites auprès de plusieurs agriculteurs.
Ces scénarios peuvent se mettre en place à différentes échelles, à l’initiative d’associations ou encore de collectivités. Ils ont d’ailleurs été soumis aux élus, et le collectif espère bien qu’ils s’en saisissent.