
Des soupçons de corruption et de favoritisme pèsent sur l'attribution, en 2011, du marché de la sûreté aéroportuaire de Gillot. L'affaire était examinée hier par le tribunal correctionnel, suite à une plainte d'un des concurrents évincés, rapporte la presse écrite.
Un agent de la CCI (depuis mis à pied), qui était aussi le responsable de la sûreté aéroportuaire de Gillot (à l'époque, la Chambre de commerce gérait Roland Garros), aurait aidé la société ASA Réuion à la rédaction d'un manuel de procédure détaillé. Par ailleurs, sur ce point, et alors qu'un concurrent aurait copié le document, la société ASA Réunion avait obtenu plus de points que l'autre entreprise.
Un voyage en Thaïlande et des cadeaux
En échange de son aide, le responsable de la sûreté aéroportuaire aurait obtenu des cadeaux, mais aussi au moins un voyage, en Thaïlande, aux côtés du directeur financier d'ASA Réunion, qui est d'ailleurs son cousin éloigné. Du côté de la défense de la société, une plainte déposée dans un premier temps par ASA Réunion pour plagiat est brandie comme signe de bonne-foi de l'entreprise. Pour l'avocate, en cas de culpabilité, elle aurait en effet "fait profil bas".
Ce vendredi, le parquet a requis une amende de 100 000 euros contre l'entreprise ASA Réunion, et la peine d'un an avec sursis et de 10 000 euros d'amende pour l'agent de la CCI mis en cause, avec en outre une interdiction d'exercer dans la fonction publique.
Le jugement sera rendu le 15 novembre prochain.
Un agent de la CCI (depuis mis à pied), qui était aussi le responsable de la sûreté aéroportuaire de Gillot (à l'époque, la Chambre de commerce gérait Roland Garros), aurait aidé la société ASA Réuion à la rédaction d'un manuel de procédure détaillé. Par ailleurs, sur ce point, et alors qu'un concurrent aurait copié le document, la société ASA Réunion avait obtenu plus de points que l'autre entreprise.
Un voyage en Thaïlande et des cadeaux
En échange de son aide, le responsable de la sûreté aéroportuaire aurait obtenu des cadeaux, mais aussi au moins un voyage, en Thaïlande, aux côtés du directeur financier d'ASA Réunion, qui est d'ailleurs son cousin éloigné. Du côté de la défense de la société, une plainte déposée dans un premier temps par ASA Réunion pour plagiat est brandie comme signe de bonne-foi de l'entreprise. Pour l'avocate, en cas de culpabilité, elle aurait en effet "fait profil bas".
Ce vendredi, le parquet a requis une amende de 100 000 euros contre l'entreprise ASA Réunion, et la peine d'un an avec sursis et de 10 000 euros d'amende pour l'agent de la CCI mis en cause, avec en outre une interdiction d'exercer dans la fonction publique.
Le jugement sera rendu le 15 novembre prochain.