
Marc Ravalomanana ne lâche pas une once de terrain dans sa reconquête du fauteuil à la magistrature suprême de la Grande Ile.
Malgré les blocages qui s'accumulent sur le long chemin présidentiel malgache, depuis son éviction du pouvoir en 2009 et son exil forcé en Afrique du Sud, l’ancien président Marc Ravalomanana annonce sa ferme intention de se présenter aux élections présidentielles de 2013, comme le relate le site lexpressmada.com.
"Je déclare officiellement ma candidature aux élections présidentielle. Je vous ai toujours dit qu’il n’y aurait pas d’élection sans le retour de Dada", a-t-il clamé à ses milliers de partisans réunis au Magro à Behoririka, par voie téléphonique depuis l’Afrique du Sud.
Un véritable pavé dans la mare, jeté à l’encontre de ses adversaires et sans attendre les décisions de sortie de crise en provenance de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), qui risque immanquablement de faire grincer des dents.
L’actuel président de Transition n’a jamais accepté un tel scénario. "Elle (Ndlr: Communauté de développement de l’Afrique australe) avait conclu à l’existence d’un danger non mesurable lié à ce retour et qu’il faudra envoyer une délégation pour étudier la possibilité de ce retour et les conditions que cela nécessite", a-t-il déclaré il y a quelques semaines.
Andry Rajoelina compte s’appuyer sur divers points de droit et d’obstacles à première vue infranchissables, pour se défaire légalement d’un opposant gênant pour ses ambitions présidentielles affichées.
Les règles organiques des élections de Madagascar obligent la présence physique des candidats, six mois avant la tenue du scrutin. La date butoir était fixée au 18 novembre dernier.
Marc Ravalomanana personne non grata depuis des années sur la Grande Ile
Déjà condamné par contumace aux travaux forcés à Madagascar, l'ancien président malgache Marc Ravalomanana , est considéré comme personne non grata, depuis des années sur la Grande Ile.
Et sous le coup depuis mi-septembre, d'une décision judiciaire sud-africaine qui lui interdit de quitter Johannesburg, Marc Ravalomanana est poursuivi pour crimes contre l'humanité. Une plainte d'une association malgache vise son implication directe dans les événements tragiques de la tuerie du 7 février 2009. Des dizaines de manifestants pro Rajoelina avaient été froidement abattus sous les balles de son ancienne garde présidentielle.
Balayant d’un revers de main tous ces obstacles, qui pourraient l’empêcher de se porter candidat aux prochaines élections présidentielles, Marc Ravalomanana veut passer en force et prendre seul les rênes d’un destin politique qu’il envisage toujours à Madagascar. "N’ayez pas peur du calendrier, car nous irons aux élections après un accord politique", a-t-il conclu, en guise de message ultime adressé à ses partisans en liesse…
Source: http://www.indian-ocean-times.com/
Malgré les blocages qui s'accumulent sur le long chemin présidentiel malgache, depuis son éviction du pouvoir en 2009 et son exil forcé en Afrique du Sud, l’ancien président Marc Ravalomanana annonce sa ferme intention de se présenter aux élections présidentielles de 2013, comme le relate le site lexpressmada.com.
"Je déclare officiellement ma candidature aux élections présidentielle. Je vous ai toujours dit qu’il n’y aurait pas d’élection sans le retour de Dada", a-t-il clamé à ses milliers de partisans réunis au Magro à Behoririka, par voie téléphonique depuis l’Afrique du Sud.
Un véritable pavé dans la mare, jeté à l’encontre de ses adversaires et sans attendre les décisions de sortie de crise en provenance de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), qui risque immanquablement de faire grincer des dents.
L’actuel président de Transition n’a jamais accepté un tel scénario. "Elle (Ndlr: Communauté de développement de l’Afrique australe) avait conclu à l’existence d’un danger non mesurable lié à ce retour et qu’il faudra envoyer une délégation pour étudier la possibilité de ce retour et les conditions que cela nécessite", a-t-il déclaré il y a quelques semaines.
Andry Rajoelina compte s’appuyer sur divers points de droit et d’obstacles à première vue infranchissables, pour se défaire légalement d’un opposant gênant pour ses ambitions présidentielles affichées.
Les règles organiques des élections de Madagascar obligent la présence physique des candidats, six mois avant la tenue du scrutin. La date butoir était fixée au 18 novembre dernier.
Marc Ravalomanana personne non grata depuis des années sur la Grande Ile
Déjà condamné par contumace aux travaux forcés à Madagascar, l'ancien président malgache Marc Ravalomanana , est considéré comme personne non grata, depuis des années sur la Grande Ile.
Et sous le coup depuis mi-septembre, d'une décision judiciaire sud-africaine qui lui interdit de quitter Johannesburg, Marc Ravalomanana est poursuivi pour crimes contre l'humanité. Une plainte d'une association malgache vise son implication directe dans les événements tragiques de la tuerie du 7 février 2009. Des dizaines de manifestants pro Rajoelina avaient été froidement abattus sous les balles de son ancienne garde présidentielle.
Balayant d’un revers de main tous ces obstacles, qui pourraient l’empêcher de se porter candidat aux prochaines élections présidentielles, Marc Ravalomanana veut passer en force et prendre seul les rênes d’un destin politique qu’il envisage toujours à Madagascar. "N’ayez pas peur du calendrier, car nous irons aux élections après un accord politique", a-t-il conclu, en guise de message ultime adressé à ses partisans en liesse…
Source: http://www.indian-ocean-times.com/