Il n’y aura pas de remise en liberté pour Marc Dutroux. Le pédophile a vu cet après-midi sa demande de remise en liberté sous bracelet électronique rejetée par le tribunal de l’application des peines (TAP) de Bruxelles. Il avait sa demande le 4 février dernier pour pouvoir purger sa peine à domicile.
Cette décision du TAP de Bruxelles a été basée sur le contenu du rapport psychosocial remis par la direction de la prison de Nivelles, qui estime que sa réinsertion n’est pas possible
Quatre points ne vont pas dans le sens de Marc Dutroux. Le premier est professionnel : il souhaite devenir carossier ou plombier, mais vu son manque de formation, la cour estime que son projet n’est « pas réaliste ». Deuxième point, il était question que lors de sa libération il soit hébergé chez un ami. Ce dernier s’est finalement rétracté et ne souhaite plus le faire.
Marc Dutroux risque également d’importuner ses victimes selon le rapport à cause de son manque de compassion envers elles et aurait déclaré lors de son audition qu’il les avait traité « avec humanité ». Pour conclure, les juges ont estimé que le risque de récidive était trop important pour libérer le pédophile.