Interrogé lors de l’émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1, iTELE, Le Monde) sur les attentats de ce vendredi sanglant, en France et dans le monde, le Premier ministre a assuré qu’un « responsable gouvernemental doit être lucide et faire partager cette lucidité à son peuple ».
Manuel Valls a tenu à partager le fait que « la menace va être constante à un niveau élevé et dans le temps. Nous sommes confrontés à une guerre contre le djihadiste, le terrorisme et l’islamisme radical. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre de civilisation », a déclaré Manuel Valls.
« L’Etat de droit est notre meilleure arme contre le terrorisme », a martelé le chef du gouvernement qui a refusé toute polémique sur les moyens consacrés à la lutte anti-terroriste. « Les moyens sont à la hauteur de cette menace majeure », a-t-il jugé.
La sortie médiatique de Manuel Valls a fait réagir un proche de l’ancien chef d’Etat. Le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi qui dans un tweet a ironisé sur les mots employés par un haut responsable socialiste. « Quand Sarkozy le dit en janvier, il est conspué par la gauche…Réalisme enfin ? », a-t-il tweeté.
Même salve de critiques à droite avec Valérie Debord, secrétaire générale adjointe des Républicains, qui rappelle que « Valls oublie de dire que la gauche a refusé de voter le texte anti-terrorisme post Merah en avril 2012. Que de temps perdu », commente-t-elle.