Mercredi, des dizaines de militaires ont simulé une attaque de pirates comme il s’en produit au large des côtes africaines depuis quelques années.
L’objectif de ces manœuvres : effectuer une piqûre de rappel sur la présence française de protection des navires civiles et commerciaux dans la zone et saluer le travail que devra effectuer le patrouilleur le Floréal, de la base navale Port Ouest. Le navire s’inscrit désormais dans le cadre de l’opération « Atalante ».
La mission Atalante contribue à détecter toute menace à l’encontre du trafic maritime, dissuader, prévenir et réprimer les actes de piraterie.
Parmi ces objectifs, la mission doit protéger les navires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui acheminent l’aide alimentaire aux populations déplacées de Somalie ainsi qu’à ceux de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM).
Une coopération internationale
Atalante dispose en moyenne de six navires soutenus par quatre à cinq avions de patrouille maritime, indispensables pour surveiller une zone de plusieurs millions de kilomètres carrés. La France, l’Allemagne et l’Espagne fournissent en permanence un ou plusieurs bâtiments ainsi que l’essentiel des aéronefs.
La Grèce, la Suède, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume Uni, la Finlande, le Luxembourg, le Portugal y participent aussi. La Norvège, la Croatie, l’Ukraine et le Monténégro sont associés à l’opération européenne.
Le général Jean-François Hogard, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud océan Indien (Fazsoi), le premier président et le procureur général de la cour d’appel assistaient à l’exercice. Seul le Préfet a été contraint de décommander sa venue du fait des feux du Maïdo.