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Manœuvre mortelle en sortant leur voiture d’un fossé

Deux hommes ivres qui tentent de sortir une voiture qu’ils ont conduite dans un fossé rue de la Confiance à Sainte-Marie, c’est risqué… Pas manqué, ça a fini en drame. Le 29 août 2016 à 19h, le conducteur d’une Peugeot, D.M, 24 ans, fortement alcoolisé, fonce dans un fossé. Son passager, JNS, un père de […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 30 janvier 2018 à 22H32

Deux hommes ivres qui tentent de sortir une voiture qu’ils ont conduite dans un fossé rue de la Confiance à Sainte-Marie, c’est risqué… Pas manqué, ça a fini en drame.

Le 29 août 2016 à 19h, le conducteur d’une Peugeot, D.M, 24 ans, fortement alcoolisé, fonce dans un fossé. Son passager, JNS, un père de famille de 51 ans, est tout aussi alcoolisé. En effet, ces collègues de travail sont allés boire un verre chez sa fille après le travail. Ou plutôt, quatre verres de whisky. Puis c’était l’heure pour le jeune homme de ramener son collègue chez lui.
 
Sans surprise, la Peugeot finit dans un fossé. Le passager sort, interpelle un motard qui passe. Celui-ci ne peut pas leur venir en aide mais il appelle son beau-frère qui peut les dépanner. Selon ce dernier, les hommes sont si alcoolisés qu’ils « avaient du mal rien que pour (me) tendre la main ». Il tracte la voiture accidentée à l’aide d’un câble attachée à son 4×4. Mais c’est alors que le 4×4 est à l’arrêt – la Peugeot est à nouveau sur la route – que sans raison, D.M accélère. Le motard, toujours sur place, parvient à l’esquiver. Mais JNS n’a malheureusement pas le temps.
 
« Ça m’a beaucoup fait réfléchir »

L’avocate du prévenu, Me Céline Cabaud, met en cause le conducteur du 4×4, la fille qui a laissé son père repartir en voiture, mais également la victime, un « alcoolique chronique » dont l’état de santé général n’a pas arrangé les choses. Il aurait été touché seulement à la cheville. C’est sa chute en arrière qui aurait entraîné le traumatisme crânien. Appuyer sur l’accélérateur était aussi une « imprudence » indirectement liée à la mort de la victime, vu le contexte d’alcool et les nombreuses circonstances autour de l’accident. D’où sa demande de relaxe.
 
Mais le casier judiciaire de D.M ne peut qu’interpeler. Condamné à plusieurs reprises pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique avant les faits, il récidive 10 mois plus tard et se retrouve à Domenjod pendant 2 mois. « Ça m’a beaucoup fait réfléchir », affirme-t-il. « Ce n’est pas la mort de la victime qui a provoqué un choc mais son séjour à Domenjod. Les conséquences pour lui le préoccupent, pas celles pour la victime », conclut la procureure qui requiert 3 ans de prison.
 
Il est finalement condamné à 2 ans de prison et 2 mois de sursis révoqués, ainsi qu’une interdiction de détenir un permis de conduire pendant 5 ans.

 

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