
Christian Huet et Roland Rudon, planteurs de cannes à sucre
"Je suis agriculteur depuis 1979 et je suis venu soutenir la CGPER car M. Lurel (ministre des Outre-mer ndlr) veut modifier le POSEI. Un changement pourrait modifier beaucoup de choses. Ca peut entrainer beaucoup de pertes au niveau financier pour moi. Si demain je n'ai plus d'aides, comment faire pour payer nos dettes, notre matériel ou encore les produits comme l'engrais ?", s'interroge Roland Rudon, planteur de canne à Sainte-Rose.
Même son de cloche pour son dalon et voisin à Sainte-Rose, Christian Huet. "Là où l'on se trouve, la richesse de notre canne est mauvaise. Sans les aides, on serait emmerdé pour payer nos crédits, par exemple mon tracteur pour aller travailler", explique-t-il. Et c'est bien là tout le problème pour les planteurs de canne, leur activité agricole est "sous perfusion" d'aides européennes ou de l'Etat. Sans elles, les planteurs de canne à sucre n'exerceraient plus, de l'aveux même des planteurs de Sainte-Rose. "S'il n'y a plus d'aides, il n'y aura plus de canne. Sans les aides, il n'y aura plus de travail", poursuit Christian Huet.
Le pourcentage d'aide sur l'ensemble de leur chiffre d'affaires est éloquent. "Pour un producteur de canne, les aides représentent 40% de notre chiffre d'affaires", précise Roland Rudon. Pour autant, certains planteurs, comme Roland Rudon et Christian Huet, n'arrivent pas à se payer chaque mois. "On ne se dégage pas de salaire par mois. On gagne un salaire sur l'année. Certaines aides sortent au mois de février, après il y a celle liée au transport, mais une fois que l'on a payé l'engrais et le tracteur, il ne nous reste pas grand chose", souligne Christian Huet.
Mais alors qu'est ce qui pousse ces agriculteurs a continué à travailler sans toucher un salaire régulier ? Une forme de "fierté" à les écouter. "On le fait pour gagner notre manger, pour vivre. Si on ne fait pas ça, on va se retrouver au RSA. Alors si aujourd'hui ils (Europe et Etat) ne sont plus capables de payer les aides pour travailler, est-ce qu'ils seront capables de payer des personnes qui ne travailleront plus ? Tout le problème est là", conclut-il.
Même son de cloche pour son dalon et voisin à Sainte-Rose, Christian Huet. "Là où l'on se trouve, la richesse de notre canne est mauvaise. Sans les aides, on serait emmerdé pour payer nos crédits, par exemple mon tracteur pour aller travailler", explique-t-il. Et c'est bien là tout le problème pour les planteurs de canne, leur activité agricole est "sous perfusion" d'aides européennes ou de l'Etat. Sans elles, les planteurs de canne à sucre n'exerceraient plus, de l'aveux même des planteurs de Sainte-Rose. "S'il n'y a plus d'aides, il n'y aura plus de canne. Sans les aides, il n'y aura plus de travail", poursuit Christian Huet.
Le pourcentage d'aide sur l'ensemble de leur chiffre d'affaires est éloquent. "Pour un producteur de canne, les aides représentent 40% de notre chiffre d'affaires", précise Roland Rudon. Pour autant, certains planteurs, comme Roland Rudon et Christian Huet, n'arrivent pas à se payer chaque mois. "On ne se dégage pas de salaire par mois. On gagne un salaire sur l'année. Certaines aides sortent au mois de février, après il y a celle liée au transport, mais une fois que l'on a payé l'engrais et le tracteur, il ne nous reste pas grand chose", souligne Christian Huet.
Mais alors qu'est ce qui pousse ces agriculteurs a continué à travailler sans toucher un salaire régulier ? Une forme de "fierté" à les écouter. "On le fait pour gagner notre manger, pour vivre. Si on ne fait pas ça, on va se retrouver au RSA. Alors si aujourd'hui ils (Europe et Etat) ne sont plus capables de payer les aides pour travailler, est-ce qu'ils seront capables de payer des personnes qui ne travailleront plus ? Tout le problème est là", conclut-il.