
C'est déjà la 4ème mobilisation à la Réunion du collectif "pas de bébés à la consigne" depuis l'annonce du projet de décret sur l'accueil de la petite enfance rédigé par le secrétariat d'Etat à la famille de Nadine Morano. Selon le collectif, ce texte, sur le point d'être publié au Journal Officiel, serait un pas "vers une dégradation des dispositifs existants, au détriment des attentes des familles et des besoins fondamentaux des enfants".
Marie-France Pierson, présidente de la section locale de la fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (FNEJ) et membre du collectif "pas de bébés à la consigne", dénonce la décision du gouvernement d'abaisser le ratio de professionnels diplômés (éducateurs de jeunes enfants, infirmières puéricultrices et auxiliaires puéricultrices) au sein des structures de la petite enfance (de 50 à 40 %). Par ailleurs, elle s'inquiète de l'augmentation du nombre d'enfants susceptibles d'être accueillis au-delà de la capacité normale des structures (on passe de 10% à 20% d'enfants en surnombre) alors qu'aucun moyen supplémentaire ne sera alloué.
"Nous dénonçons également l'orientation politique générale du gouvernement visant à la privatisation, à la marchandisation ainsi qu'à la déréglementation du secteur de la petite enfance", nous déclarait ce matin Marie-France Pierson. En effet, la présidente de la FNEJ juge très sévèrement la décision gouvernementale consistant à faire cohabiter des structures soumises à des normes contraignantes avec d'autres structures qui y échapperaient.
On ignore si le gouvernement reviendra sur ce projet qui, manifestement, fait l'unanimité contre lui dans l'univers de la petite enfance aussi bien en métropole que dans les DOM.
Marie-France Pierson, présidente de la section locale de la fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (FNEJ) et membre du collectif "pas de bébés à la consigne", dénonce la décision du gouvernement d'abaisser le ratio de professionnels diplômés (éducateurs de jeunes enfants, infirmières puéricultrices et auxiliaires puéricultrices) au sein des structures de la petite enfance (de 50 à 40 %). Par ailleurs, elle s'inquiète de l'augmentation du nombre d'enfants susceptibles d'être accueillis au-delà de la capacité normale des structures (on passe de 10% à 20% d'enfants en surnombre) alors qu'aucun moyen supplémentaire ne sera alloué.
"Nous dénonçons également l'orientation politique générale du gouvernement visant à la privatisation, à la marchandisation ainsi qu'à la déréglementation du secteur de la petite enfance", nous déclarait ce matin Marie-France Pierson. En effet, la présidente de la FNEJ juge très sévèrement la décision gouvernementale consistant à faire cohabiter des structures soumises à des normes contraignantes avec d'autres structures qui y échapperaient.
On ignore si le gouvernement reviendra sur ce projet qui, manifestement, fait l'unanimité contre lui dans l'univers de la petite enfance aussi bien en métropole que dans les DOM.