L’intersyndicale a aussi mobilisé à Saint-Pierre. Ils étaient 2 000 personnes - toujours dans l'hypothèse la plus haute - dans le cortège entre la mairie et la sous-préfecture. C'est un peu mieux que Saint-Denis. Et au total, ce ne sont que 5000 retraités, salariés, précaires et chômeurs qui ont manifesté leur mécontentement contre la politique du gouvernement et le contexte social et économique actuel.
C’est moyen. C’est même un peu décevant. Et ce n'est pas vraiment encourageant pour l’intersyndicale qui chaque jour sur le métier, remet son ouvrage. Il est difficile d’incomber ce résultat mitigé aux seuls syndicats. “Nous ne savons plus quoi faire pour mobiliser les travailleurs”, nous avait dit il y a quelque temps un secrétaire général.
Au cœur de la manifestation, les salariés présents avaient aussi leurs explications. “La principale raison, c’est le manque à gagner quand on fait grève. Cette journée est retenue sur notre salaire. Qu’on soit dans le public ou le privé, dans le contexte actuel, un euro c’est un euro”, explique un enseignant de lycée.
“Il y a aussi la garde des enfants qui ne sont pas à l’école à cause de la grève, il y a également ceux qui choisissent de profiter de leur journée…”
Cela explique peut-être la bonne représentation des retraités dans le cortège, ce matin. Eux aussi sont frappés de plein fouet par cette crise.
“L’avenir s’annonce difficile. Notre pouvoir d’achat ne cesse de chuter. Il est important que le privé et le public, ensemble se mobilisent plus souvent et ce pour faire avancer nos revendications”, ont-ils expliqué.
(Voir notre reportage vidéo réalisé par Mady et Of)
C’est moyen. C’est même un peu décevant. Et ce n'est pas vraiment encourageant pour l’intersyndicale qui chaque jour sur le métier, remet son ouvrage. Il est difficile d’incomber ce résultat mitigé aux seuls syndicats. “Nous ne savons plus quoi faire pour mobiliser les travailleurs”, nous avait dit il y a quelque temps un secrétaire général.
Au cœur de la manifestation, les salariés présents avaient aussi leurs explications. “La principale raison, c’est le manque à gagner quand on fait grève. Cette journée est retenue sur notre salaire. Qu’on soit dans le public ou le privé, dans le contexte actuel, un euro c’est un euro”, explique un enseignant de lycée.
“Il y a aussi la garde des enfants qui ne sont pas à l’école à cause de la grève, il y a également ceux qui choisissent de profiter de leur journée…”
Cela explique peut-être la bonne représentation des retraités dans le cortège, ce matin. Eux aussi sont frappés de plein fouet par cette crise.
“L’avenir s’annonce difficile. Notre pouvoir d’achat ne cesse de chuter. Il est important que le privé et le public, ensemble se mobilisent plus souvent et ce pour faire avancer nos revendications”, ont-ils expliqué.
(Voir notre reportage vidéo réalisé par Mady et Of)
