Revenir à la rubrique : Faits divers

Manifestation anti-pass : Prison ferme pour un caillasseur

Un homme de 31 ans comparaissait ce mercredi pour avoir jeté des galets sur les forces de l'ordre lors d'une manifestation anti-pass le 31 juillet dernier.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 09 septembre 2021 à 15H18

Vincent R. sort de prison dans le cadre d’un aménagement de peine et, pour autant, il se retrouve devant au milieu du rassemblement anti-pass devant la préfecture le 31 juillet dernier. Rien de répréhensible jusqu’ici me direz vous. Alors que les manifestants decident de bloquer la route du Littoral, un barrage de police les en empêche. Les manifestants poussent, puis, 1, 2, 3 et enfin 4 sommations plus tard, les premières grenades lacrymogènes sont lancées. Des galets sont jetés en retour sur les forces de l’ordre. Si aucune interpellation n’est faite ce jour là, des identifications sont effectuées par la police sur les bases de vidéos et d’images. Parmi eux, Vincent R., 21 mentions au casier.

Il est interpellé le 5 août au matin par le Raid sans opposer la moindre résistance. « J’étais en ville, j’ai suivi la foule. J’ai lancé mais je n’ai pas pu atteindre car j’ai un handicap au bras droit », indique le prévenu qui avait été blessé par un sabre. « Je ne savais pas que ça allait se passer comme ça. Je viens de sortir de prison et j’avais bu pour la première ce jour là depuis ma sortie » ajoute t-il. « La prison m’a détruit psychologiquement, j’entends les bruits de la prison la nuit », conclut le prévenu. « Il est là sans raison et malgré les sommations, il reste et jette des pierres », explique le parquet.

« Il est reconnu par les caméras et il est pris en photo. De plus, les vêtements qu’il portait ont été retrouvés lors de la perquisition. La volonté de créer le désordre est intolérable alors que nous traversons une crise sanitaire. Tout le monde veut retrouver une vie normale !« , insiste le parquet qui requiert 8 mois de prison, la révocation de 5 mois de sursis et le maintien en détention.

« C’est son casier qui lui vaut d’être là !, » répond Me Jean-Christophe Molière. « C’est triste d’entendre qu’il se comporte chez lui comme en prison. Il aurait dû éviter cette manifestation, je lui ai dit. Ce qui est important, c’est de limiter la peine requise car ce qui est jugé aujourd’hui, ce sont des violences sans ITT ! Seulement ça, pas son casier », conclut la robe noire. 

Vincent R., qui suppliait le tribunal de lui venir en aide, est finalement condamné à 12 mois de prison dont 6 mois de sursis probatoire renforcés. Il devra suivre des obligations de soins et de formation. Son sursis de 5 mois est révoqué, il est également maintenu en détention.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Agression du personnel pénitentiaire au Port : Le détenu voit rouge suite à la confiscation d’un plant de tomates

Julien L., détenu au centre pénitentiaire du Port, a reçu 30 jours de cachot pour avoir agressé des surveillants le 11 avril lors d’une inspection de cellule où son plant de tomates a été confisqué. Il a jeté une bouteille en verre et utilisé une casserole comme arme contre le personnel d’intervention. Suite à cet incident, qui a nécessité neuf personnes pour le maitriser, il a été condamné à huit mois supplémentaires de prison par le tribunal correctionnel.

Coup de folie dans un restaurant de St-Denis : L’individu armé n’avait pas toute sa tête

Noor-Mohamed M., souffrant de troubles psychiques, a provoqué un incident violent dans un restaurant à Saint-Denis, menaçant des clients avec un couteau et une matraque télescopique. L’altercation s’est poursuivie jusqu’à ce que la sécurité intervienne et que la police l’arrête en état d’agitation extrême. Diagnostiqué avec plusieurs troubles mentaux, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, et doit suivre des soins obligatoires.

Accident mortel à Saint-Joseph : Le conducteur placé sous contrôle judiciaire

Le conducteur est soupçonné d’avoir provoqué un accident mortel dimanche matin à Saint-Joseph. Dans un premier temps, une femme s’était dénoncée, mais les investigations ont fait douter les enquêteurs qui pensent qu’elle a tenté de couvrir son fils. Ce dernier a été placé en garde à vue et déféré ce mercredi après-midi au tribunal. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

St-André : En incendiant un véhicule, il met le feu à un immeuble

Guillaume R., 33 ans, a mis le feu à la voiture dans laquelle il avait élu domicile, entraînant l’incendie de deux autres véhicules et la propagation du feu à un immeuble voisin. Après avoir avoué « bêtement » son geste aux policiers, il a été jugé et condamné à 18 mois de prison pour incendie volontaire, malgré des antécédents psychiatriques et des troubles exacerbés par la consommation de substances.