Mécontents que les festivités du 15ème anniversaire du parti Tiako i Madagasikara aient été annulées au dernier moment, les partisans de Marc Ravalomanana sont descendus dans la rue aujourd'hui à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Les manifestants se sont d'abord réunis aux abords du Lac Anosy en attendant que l'ancien président sorte de l’hôtel Carlton. Plusieurs milliers de personnes criaient "Mahamasina Izao dia Izao", pour tenter de rejoindre le stade Mahamasina où étaient prévues les festivités avant l'annulation préfectorale.
Désorganisé, le cortège s'est d'abord dirigé vers le stade avant de marcher vers l'avenue de l'indépendance et Analakely. Tous les commerçants de la zone ont rapidement fermé boutique et les forces de l'ordre ont fait usage de lacrymogènes pour contenir la foule en haut de l'avenue, à bonne distance de la zone commerciale. Le calme était revenu en milieu d'après-midi dans la capitale malgache sans qu'on ait à déplorer ni casse ni blessé.
De l'avis de beaucoup d'observateurs, Madagascar pourrait à nouveau entrer dans une période d'instabilité. Le pays n'avait pas connu de manifestation d'une telle ampleur depuis 2012 et la période de transition.
Les manifestants se sont d'abord réunis aux abords du Lac Anosy en attendant que l'ancien président sorte de l’hôtel Carlton. Plusieurs milliers de personnes criaient "Mahamasina Izao dia Izao", pour tenter de rejoindre le stade Mahamasina où étaient prévues les festivités avant l'annulation préfectorale.
Désorganisé, le cortège s'est d'abord dirigé vers le stade avant de marcher vers l'avenue de l'indépendance et Analakely. Tous les commerçants de la zone ont rapidement fermé boutique et les forces de l'ordre ont fait usage de lacrymogènes pour contenir la foule en haut de l'avenue, à bonne distance de la zone commerciale. Le calme était revenu en milieu d'après-midi dans la capitale malgache sans qu'on ait à déplorer ni casse ni blessé.
De l'avis de beaucoup d'observateurs, Madagascar pourrait à nouveau entrer dans une période d'instabilité. Le pays n'avait pas connu de manifestation d'une telle ampleur depuis 2012 et la période de transition.