La carotte et le bâton.
D'un côté, Emmanuel Macron laisse filtrer qu'il pourrait faire des annonces à même de calmer les Français lors d'une intervention télévisée dans le JT de 20h de TF1 mercredi soir, soit trois jours avant la grande manifestation du 17 novembre, de l'autre il envoie des menaces en direction des éventuels manifestants via Laurent Nuñez, son secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.
Il leur a rappelé que "les manifestations doivent être déclarées et encadrées. Elles ne peuvent pas produire un blocage total". Et que les organisateurs d’une manifestation non autorisée sur la voie publique encourent six mois de prison et 7.500 euros d’amende d’après l’article 431-9 du code pénal.
Les participants peuvent, eux, faire l’objet d’une contravention de première classe (38 euros maximum) pour "manquement aux obligations édictées par arrêté de police". Mais en cas d’entrave à la circulation, cela devient un délit passible de deux ans d’emprisonnement et 4.500 euros amende.
Enfin il est interdit de masquer sa plaque d’immatriculation sous peine d’une contravention de 4e classe (maximum 750 euros) comme le prévoit l’article R317-8 du code de la route.
D'un côté, Emmanuel Macron laisse filtrer qu'il pourrait faire des annonces à même de calmer les Français lors d'une intervention télévisée dans le JT de 20h de TF1 mercredi soir, soit trois jours avant la grande manifestation du 17 novembre, de l'autre il envoie des menaces en direction des éventuels manifestants via Laurent Nuñez, son secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.
Il leur a rappelé que "les manifestations doivent être déclarées et encadrées. Elles ne peuvent pas produire un blocage total". Et que les organisateurs d’une manifestation non autorisée sur la voie publique encourent six mois de prison et 7.500 euros d’amende d’après l’article 431-9 du code pénal.
Les participants peuvent, eux, faire l’objet d’une contravention de première classe (38 euros maximum) pour "manquement aux obligations édictées par arrêté de police". Mais en cas d’entrave à la circulation, cela devient un délit passible de deux ans d’emprisonnement et 4.500 euros amende.
Enfin il est interdit de masquer sa plaque d’immatriculation sous peine d’une contravention de 4e classe (maximum 750 euros) comme le prévoit l’article R317-8 du code de la route.