
L'Intersyndicale (CGTR, FO, FSU, Solidaires, Unef, Saiper) appelle "les salariés et les jeunes" à manifester le mardi 10 septembre, pour protester contre la réforme des retraites en cours. La mobilisation démarrera à 9h au Jardin de l'Etat et un cortège défilera jusqu'à la préfecture.
"Les annonces faites par le gouvernement s'inscrivent dans la logique des réformes régressives précédentes, et notamment la réforme Fillon (2008, ndlr). Le projet actuel valide le projet Fillon et l'aggrave même", explique Jean-Paul Paquiéri (FO). Pour l'intersyndicale, cette réforme des retraites conduira "à baisser le coût du travail au nom de la compétitivité". Avec la mobilisation de mardi prochain, les syndicats mobilisés espèrent "envoyer un signal fort au gouvernement".
Ivan Hoareau (CGTR) pointe du doigt l'allongement des durées de cotisation, estimant que celles-ci entraîneront inévitablement "une baisse des pensions des retraites". "Cela semble une évidence pour certains d'allonger l'âge du départ à la retraite comme nous vivons plus longtemps. Mais pour nous, non ! Il faut raisonner en terme d'espérance de vie en bonne santé", souligne le secrétaire général de la CGTR.
"Aucune rupture..."
"L'âge moyen de l'accession à un premier emploi stable est de 27 ans. Cela veut dire donc travailler jusqu'à 70 ans. Quel est le message envoyé aux jeunes ?", se demande par ailleur Stéphane Maillot (UNEF), qui trouve vite la réponse : "Celui de dire : "la retraite, ce n'est pas pour vous !"". Pour rappel, l'intersyndicale "exige" un départ à 60 ans avec une retraite à taux plein.
"Il n'y aucune rupture avec les politiques des gouvernements précédents et c'est une immense déception", résume Marie-Hélène Dor (FSU). "On est dans la même logique : celle de toujours faire payer aux salariés les difficultés liées aux réformes des retraites", renchérit-elle.
Si le projet de réforme des retraites accapare l'attention des syndicats, d'autres revendications seront à l'ordre du jour le 10 septembre prochain. Parmi elles, l'augmentation des salaires, la suppression et le gel des dettes sociales, ou encore des embauches supplémentaires dans les services publics.
"Les annonces faites par le gouvernement s'inscrivent dans la logique des réformes régressives précédentes, et notamment la réforme Fillon (2008, ndlr). Le projet actuel valide le projet Fillon et l'aggrave même", explique Jean-Paul Paquiéri (FO). Pour l'intersyndicale, cette réforme des retraites conduira "à baisser le coût du travail au nom de la compétitivité". Avec la mobilisation de mardi prochain, les syndicats mobilisés espèrent "envoyer un signal fort au gouvernement".
Ivan Hoareau (CGTR) pointe du doigt l'allongement des durées de cotisation, estimant que celles-ci entraîneront inévitablement "une baisse des pensions des retraites". "Cela semble une évidence pour certains d'allonger l'âge du départ à la retraite comme nous vivons plus longtemps. Mais pour nous, non ! Il faut raisonner en terme d'espérance de vie en bonne santé", souligne le secrétaire général de la CGTR.
"Aucune rupture..."
"L'âge moyen de l'accession à un premier emploi stable est de 27 ans. Cela veut dire donc travailler jusqu'à 70 ans. Quel est le message envoyé aux jeunes ?", se demande par ailleur Stéphane Maillot (UNEF), qui trouve vite la réponse : "Celui de dire : "la retraite, ce n'est pas pour vous !"". Pour rappel, l'intersyndicale "exige" un départ à 60 ans avec une retraite à taux plein.
"Il n'y aucune rupture avec les politiques des gouvernements précédents et c'est une immense déception", résume Marie-Hélène Dor (FSU). "On est dans la même logique : celle de toujours faire payer aux salariés les difficultés liées aux réformes des retraites", renchérit-elle.
Si le projet de réforme des retraites accapare l'attention des syndicats, d'autres revendications seront à l'ordre du jour le 10 septembre prochain. Parmi elles, l'augmentation des salaires, la suppression et le gel des dettes sociales, ou encore des embauches supplémentaires dans les services publics.