Pour la première fois, des chercheurs auraient établi un lien entre la consommation de produits bio et la réduction des risques de cancer.
Dans une étude publiée dans la revue JAMA Internal Medicine, des chercheurs du Centre de Recherche en Épidémiologie et Statistiques de Paris ont suivi 70.000 volontaires entre 2009 et 2016. Ils ont ensuite divisé en quatre groupes les individus, en les classant des plus gros consommateurs de bio – environ plus de 50 % de leur alimentation -, à ceux qui n’en consomment que de manière occasionnelle, ou jamais.
Durant les sept ans d’étude, 1.340 nouveaux cas de cancer ont été détectés, dont les chercheurs ont ensuite observé la répartition. Et leur conclusion est claire : chez les consommateurs réguliers de bio, le risque de développer un cancer est réduit de 25 %. Les réductions de risque vont jusqu’à 34 % pour les cancers du sein post-ménopause, 76 % pour les lymphomes.
Les chercheurs pensent que la présence de pesticides dans les aliments issus de l’agriculture « classique » pourraient être une explication mais ces résultats doivent encore être confirmés par d’autres études, selon les auteurs eux-mêmes.