
Il y a quelques jours, nous vous relations la situation de "Martin". Le jeune chien avait été délivré de son tortionnaire par une courageuse automobiliste, alors qu’il était traîné comme un sac par un septuagénaire armé d’un sabre.
Alertés par l’association Envol Toit, la DAAF et les forces de l’ordre sont intervenues ce jeudi au domicile du bourreau, dans le quartier de la Confiance, à Sainte-Marie. Sur place, d’autres animaux ont été découverts. "Ils ont trouvé des oiseaux protégés, une chienne noire qui avait le cou tranché, un petit bichon frisé maigre et très sale, et un chat enfermé dans une cage à oiseau", explique Isabelle Desjardins, la présidente de l’association. Egalement sur les lieux, deux chiens en bon état, mais laissés sur place par la DAAF car appartenant à la fille du propriétaire. Une mauvaise idée, selon la sauveteuse.
Une plaie particulièrement profonde
Alors que les oiseaux ont été remis à la SEOR, les chiens et chats ont été emmenés à la fourrière, avant d’être récupérés par Isabelle Desjardins. La chienne noire, âgée d’environ 1 an, a dû être opérée d’urgence. "C’est comme si on lui avait mis des câbles électriques autour du cou quand elle était toute petite et que ces câbles avaient fini par lui trancher la chair quand elle a grandi. La plaie était très profonde".
Alertés par l’association Envol Toit, la DAAF et les forces de l’ordre sont intervenues ce jeudi au domicile du bourreau, dans le quartier de la Confiance, à Sainte-Marie. Sur place, d’autres animaux ont été découverts. "Ils ont trouvé des oiseaux protégés, une chienne noire qui avait le cou tranché, un petit bichon frisé maigre et très sale, et un chat enfermé dans une cage à oiseau", explique Isabelle Desjardins, la présidente de l’association. Egalement sur les lieux, deux chiens en bon état, mais laissés sur place par la DAAF car appartenant à la fille du propriétaire. Une mauvaise idée, selon la sauveteuse.
Une plaie particulièrement profonde
Alors que les oiseaux ont été remis à la SEOR, les chiens et chats ont été emmenés à la fourrière, avant d’être récupérés par Isabelle Desjardins. La chienne noire, âgée d’environ 1 an, a dû être opérée d’urgence. "C’est comme si on lui avait mis des câbles électriques autour du cou quand elle était toute petite et que ces câbles avaient fini par lui trancher la chair quand elle a grandi. La plaie était très profonde".
Une fois soignée et "recousue", "Emy" a été transmise chez des membres du CRAPA (Collectif Réunionnais d'Assistance et de Protection des Animaux), en attendant d’être envoyée en métropole où elle sera recueillie par l’association Alma.
"Martin" bientôt opéré du museau
Le petit bichon, lui, n’était pas grièvement blessé. Très maigre, il était tout de même particulièrement sale et plein de parasites. Une visite chez le vétérinaire a donc été nécessaire. "Il semble qu’il ait été frappé, il a peur de la main", poursuit la présidente d'Envol Toit. De même pour le chat, qui "ne sait pas jouer et semble totalement apeuré". Les deux animaux seront rapatriés en métropole ce jeudi.
Quant à Martin, il va mieux. Le jeune chien remarche et va bientôt se faire opérer du museau. Sa truffe avait en effet été tranchée au sabre. Il partira ensuite dans une famille d’accueil d’ici 15 jours, avant d’être envoyé lui aussi vers l'Hexagone.
"Le problème, c'est que les gens ont peur de parler, alors qu'on peut le faire anonymement"
Toutefois, si ces animaux ont eu la chance d'être sauvés des griffes de leur bourreau, la situation n’est pas réglée pour autant. D'autant plus qu'il semblerait que le septuagénaire ait l’habitude de récupérer des animaux dans la rue pour les maltraiter. Voire même d’en voler, puisque Martin avait en fait un propriétaire. Ce dernier a reconnu son animal lors de la diffusion des photos du jeune chien. Mais de peur qu'il subisse à nouveau la haine de son voisin, son maître a préféré le voir partir en métropole.
"Le problème, c'est que les gens ont peur de parler. Des cas comme ça, il y en a plein, il faudrait vraiment que les langues se délient. Surtout qu’on peut très bien témoigner anonymement" souligne Isabelle Desjardins. Toujours horrifiée par les sévices subies par ces animaux, elle compte bien porter plainte. Une enquête serait également en cours.
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Sur le même thème : Maltraitance animale: "Il traînait le chien dans la rue comme un cadavre, un sabre à la main"
"Martin" bientôt opéré du museau
Le petit bichon, lui, n’était pas grièvement blessé. Très maigre, il était tout de même particulièrement sale et plein de parasites. Une visite chez le vétérinaire a donc été nécessaire. "Il semble qu’il ait été frappé, il a peur de la main", poursuit la présidente d'Envol Toit. De même pour le chat, qui "ne sait pas jouer et semble totalement apeuré". Les deux animaux seront rapatriés en métropole ce jeudi.
Quant à Martin, il va mieux. Le jeune chien remarche et va bientôt se faire opérer du museau. Sa truffe avait en effet été tranchée au sabre. Il partira ensuite dans une famille d’accueil d’ici 15 jours, avant d’être envoyé lui aussi vers l'Hexagone.
"Le problème, c'est que les gens ont peur de parler, alors qu'on peut le faire anonymement"
Toutefois, si ces animaux ont eu la chance d'être sauvés des griffes de leur bourreau, la situation n’est pas réglée pour autant. D'autant plus qu'il semblerait que le septuagénaire ait l’habitude de récupérer des animaux dans la rue pour les maltraiter. Voire même d’en voler, puisque Martin avait en fait un propriétaire. Ce dernier a reconnu son animal lors de la diffusion des photos du jeune chien. Mais de peur qu'il subisse à nouveau la haine de son voisin, son maître a préféré le voir partir en métropole.
"Le problème, c'est que les gens ont peur de parler. Des cas comme ça, il y en a plein, il faudrait vraiment que les langues se délient. Surtout qu’on peut très bien témoigner anonymement" souligne Isabelle Desjardins. Toujours horrifiée par les sévices subies par ces animaux, elle compte bien porter plainte. Une enquête serait également en cours.
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"Le bichon semble avoir peur de la main"