Le procès qui a vu la condamnation de ressortissants indonésiens était suivi de près par les autorités de ce pays.
L’Indonésie avait en effet envoyé l’un de ses diplomates pour s’assurer du respect des droits de ses ressortissants impliqués dans le débarquement de migrants sri lankais le 13 avril dernier à La Réunion.
Arieénna Yoteni, qui travaille à l’ambassade d’Indonésie à Madagascar, est venue tout spécialement pour s’assurer que les droits envers ses compatriotes étaient bien respectés.
A la sortie du tribunal de Champ fleuri hier, elle affirmait "considérer qu’ils (les 3 marins) sont des victimes d’une organisation qui les dépasse totalement", partageant ainsi l'avis des avocats réunionnais.
Arieénna Yoteni affirme également que son pays "travaille à ce que ce type d'événement ne se reproduise plus".
"Nos ressortissants étaient aussi des victimes, ils n’avaient aucun antécédent judiciaire en Indonésie. C‘est pour cela que je suis ici, c’est pour m’assurer de leurs conditions et de la procédure judiciaire qui est appliquée à leur égard", avance-t-elle.
La diplomate confirme enfin que "malheureusement, l’Indonésie constitue un point de passage pour l’immigration clandestine. Nous avons nous même signé la Convention de Palerme et celle de Bali" qui, signées sous l’autorité des Nations unies, luttent contre la criminalité transnationale organisée.
"En plus de la procédure de justice à La Réunion, nous avons l’intention de suivre et de remonter cette affaire (des trois marins, ndlr) en Indonésie", promet par ailleurs l'employée de l'Ambassade indonésien à Madagascar.
L’Indonésie avait en effet envoyé l’un de ses diplomates pour s’assurer du respect des droits de ses ressortissants impliqués dans le débarquement de migrants sri lankais le 13 avril dernier à La Réunion.
Arieénna Yoteni, qui travaille à l’ambassade d’Indonésie à Madagascar, est venue tout spécialement pour s’assurer que les droits envers ses compatriotes étaient bien respectés.
A la sortie du tribunal de Champ fleuri hier, elle affirmait "considérer qu’ils (les 3 marins) sont des victimes d’une organisation qui les dépasse totalement", partageant ainsi l'avis des avocats réunionnais.
Arieénna Yoteni affirme également que son pays "travaille à ce que ce type d'événement ne se reproduise plus".
"Nos ressortissants étaient aussi des victimes, ils n’avaient aucun antécédent judiciaire en Indonésie. C‘est pour cela que je suis ici, c’est pour m’assurer de leurs conditions et de la procédure judiciaire qui est appliquée à leur égard", avance-t-elle.
La diplomate confirme enfin que "malheureusement, l’Indonésie constitue un point de passage pour l’immigration clandestine. Nous avons nous même signé la Convention de Palerme et celle de Bali" qui, signées sous l’autorité des Nations unies, luttent contre la criminalité transnationale organisée.
"En plus de la procédure de justice à La Réunion, nous avons l’intention de suivre et de remonter cette affaire (des trois marins, ndlr) en Indonésie", promet par ailleurs l'employée de l'Ambassade indonésien à Madagascar.