Sainte-Suzanne puis Saint-Paul, les villes dites "communistes", traversent des zones de turbulences, depuis quelques semaines pour la première, et depuis mardi pour la ville de l’Ouest.
Graziella Leveneur, directrice de cabinet d’Huguette Bello devance quelque peu la position des élus qui devraient annoncer des "propositions aux grévistes". Pour rappel, ces derniers réclament toujours, en priorité, une revalorisation de salaire pour les agents non titulaires.
La réunion est fixée à 16h30. Elle doit mettre au tour de la table l’intersyndicale (FO, CFDT, UNSA, CGTR). Le SAFPTR sera-t-il présent ? Rien n’est moins sûr. Un agent du service de l’environnement dévoilait hier l’attitude du syndicat autonome de la fonction publique territoriale. "Nous laisserons les autres syndicats y aller et nous prendrons connaissance des termes de la discussion".
Deux grèves distinctes pour une même journée
Un peu effarouché par l’attitude craintive des autres syndicats (CGTR mis à part), le SAFPTR est le syndicat qui a initié ce mouvement. Ils pensaient pouvoir compter sur l’UNSA qui s’est finalement rétractée, selon les syndicalistes SAFPTR assez remontés.
En plus de la grève des agents de la cuisine centrale des écoles primaires, la grève nationale dans l’Education nationale en ce jeudi 16 juin aura définitivement plombé cette journée.
"Nous avons informé les directeurs d’école qu’aucun service minimum d’accueil n’allait être appliqué aujourd’hui par la mairie" précise Graziella Leveneur. Les parents d’élèves ont donc été invités à prendre leur disposition. Si aucun chiffre n’est connu, beaucoup de parents ont opté pour le choix le plus prudent : garder (ou faire garder) leur enfant à la maison.
Aux dernières nouvelles, côté manifestants, une partie d’entre eux se sont postés devant l’hôtel de ville depuis 12h30 environ, en attendant la réunion de cette fin d’après-midi.
