
Rassemblement du 29 juin, peu de monde devant la Préfecture.
Le délégué régional du mouvement des indignés, Samuel Mouen, y croyait plus que tout. Le collectif 974 du mouvement international rêvait d'un 29 juin qui resterait "dans les annales du mouvement social à la Réunion. La bataille que livreront les travailleurs pauvres est une bataille qu'ils ne peuvent pas perdre", assurait-il. Le 29 juin, le mouvement qui se voulait être un "parlement de citoyens", pour notamment demander le retour du RSTA, a fait un flop. Où sont les indignés de la Réunion? Où sont les travailleurs pauvres?
Face à ce terrible constat, Samuel Mouen n'a pas dit son dernier mot. "Deux nuits de réflexion" lui ont été nécessaires après ce rassemblement du 29 juin qui "n'a mobilisé qu'à peine une centaine de personnes", reconnait-il. Deux nuits de réflexion qui l'ont amené, hier, à prendre la décision d'entamer une grève de la faim.
Jamais démotivé, Samuel Mouen ne lâche pas le combat, même seul, pour les travailleurs pauvres. Mais sans eux… Il souhaite à travers cette opération coup de poing "mieux sensibiliser les travailleurs pauvres et l'opinion publique, et amener ces derniers et leurs familles à maintenir la pression pour exiger le maintien de leur pouvoir d'achat".
Il va même plus loin et envisage d'installer "un véritable camp retranché qui sera un lieu de résistance symbolique pour ce combat que les travailleurs pauvres ne peuvent pas perdre, et que la Réunion a le devoir de gagner".
Pendant que Samuel Mouen réfléchit au lieu où poser sa tente, le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a envoyé un communiqué de presse pour apporter son soutien au porte-parole des indignés 974. "Il a annoncé sur une radio locale qu’il allait entamer une grève de la faim. Sensible au dévouement des femmes et des hommes qui se battent pour faire avancer la Réunion, j’ai contacté cet après-midi le porte-parole local des Indignés. Tout comme lui, je suis prompt à me battre pour le maintien du RSTA, qui est une cause juste", a-t-il indiqué.
Thierry Robert a conseillé à Samuel Mouen de ne pas entreprendre cette grève de la faim et lui a proposé une rencontre dans les prochains jours "afin de travailler sur les combats à mener et d’envisager les moyens à mettre en œuvre pour défendre la Réunion. Nous avons ainsi convenu de nous retrouver autour d’une table pour aborder le problème du maintien du RSTA mais aussi d’autres fléaux qui assombrissent l’avenir des Réunionnaises et des Réunionnais", conclut le député-maire.
Face à ce terrible constat, Samuel Mouen n'a pas dit son dernier mot. "Deux nuits de réflexion" lui ont été nécessaires après ce rassemblement du 29 juin qui "n'a mobilisé qu'à peine une centaine de personnes", reconnait-il. Deux nuits de réflexion qui l'ont amené, hier, à prendre la décision d'entamer une grève de la faim.
Jamais démotivé, Samuel Mouen ne lâche pas le combat, même seul, pour les travailleurs pauvres. Mais sans eux… Il souhaite à travers cette opération coup de poing "mieux sensibiliser les travailleurs pauvres et l'opinion publique, et amener ces derniers et leurs familles à maintenir la pression pour exiger le maintien de leur pouvoir d'achat".
Il va même plus loin et envisage d'installer "un véritable camp retranché qui sera un lieu de résistance symbolique pour ce combat que les travailleurs pauvres ne peuvent pas perdre, et que la Réunion a le devoir de gagner".
Pendant que Samuel Mouen réfléchit au lieu où poser sa tente, le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a envoyé un communiqué de presse pour apporter son soutien au porte-parole des indignés 974. "Il a annoncé sur une radio locale qu’il allait entamer une grève de la faim. Sensible au dévouement des femmes et des hommes qui se battent pour faire avancer la Réunion, j’ai contacté cet après-midi le porte-parole local des Indignés. Tout comme lui, je suis prompt à me battre pour le maintien du RSTA, qui est une cause juste", a-t-il indiqué.
Thierry Robert a conseillé à Samuel Mouen de ne pas entreprendre cette grève de la faim et lui a proposé une rencontre dans les prochains jours "afin de travailler sur les combats à mener et d’envisager les moyens à mettre en œuvre pour défendre la Réunion. Nous avons ainsi convenu de nous retrouver autour d’une table pour aborder le problème du maintien du RSTA mais aussi d’autres fléaux qui assombrissent l’avenir des Réunionnaises et des Réunionnais", conclut le député-maire.