
A l'approche de la fête des mères, certains artisans bouchers-charcutiers font grise mine. Comment répondre à la demande de leur clientèle sur le porc en l'absence de quotas suffisants de carcasses et de pièces de viande?
C'est pour montrer leur mécontentement qu'ils ont décidé de bloquer l'abattoir de Saint-Pierre ce mercredi matin. A l'appel du syndicat des artisans bouchers-charcutiers, une vingtaine de professionnels du secteur a participé à cette mobilisation. Qui, selon eux, est en mesure de résoudre en partie ce problème? La CPPR (Coopérative des Producteurs de Porcs de la Réunion).
"Le problème ne date pas d'hier mais, à chaque période de fête, la situation s'empire. Nous faisons face à un gros manque de viande. La CPPR décide des quotas et nous regrettons que, face à une éventuelle pénurie, elle préfère privilégier les grandes surfaces", rend compte Didier Mazeau, le président du syndicat des artisans bouchers charcutiers.
Après plusieurs heures de blocage de l'abattoir, un accord est trouvé ce mercredi matin. "La CPPR et l'abattoir s'engagent à ne pas baisser nos quotas habituels jusqu'à la fin du mois de juin. Puis nous entamerons des discussions pour évoquer ces problèmes", indique Didier Mazeau.
Les quotas en question varient, selon les artisans, entre 10 à 50 carcasses et pièces de viande par semaine selon le commerce. Rassurés, les bouchers-charcutiers vont pouvoir répondre à la demande ce week-end, à l'occasion de la fête des mères, synonyme de réunion familiale.
C'est pour montrer leur mécontentement qu'ils ont décidé de bloquer l'abattoir de Saint-Pierre ce mercredi matin. A l'appel du syndicat des artisans bouchers-charcutiers, une vingtaine de professionnels du secteur a participé à cette mobilisation. Qui, selon eux, est en mesure de résoudre en partie ce problème? La CPPR (Coopérative des Producteurs de Porcs de la Réunion).
"Le problème ne date pas d'hier mais, à chaque période de fête, la situation s'empire. Nous faisons face à un gros manque de viande. La CPPR décide des quotas et nous regrettons que, face à une éventuelle pénurie, elle préfère privilégier les grandes surfaces", rend compte Didier Mazeau, le président du syndicat des artisans bouchers charcutiers.
Après plusieurs heures de blocage de l'abattoir, un accord est trouvé ce mercredi matin. "La CPPR et l'abattoir s'engagent à ne pas baisser nos quotas habituels jusqu'à la fin du mois de juin. Puis nous entamerons des discussions pour évoquer ces problèmes", indique Didier Mazeau.
Les quotas en question varient, selon les artisans, entre 10 à 50 carcasses et pièces de viande par semaine selon le commerce. Rassurés, les bouchers-charcutiers vont pouvoir répondre à la demande ce week-end, à l'occasion de la fête des mères, synonyme de réunion familiale.