
Maroquinerie ? Art ? Mode ? Magalie Grondin répondra à toutes les interrogations à partir du 19 juin prochain, rue Leopold Bellan, à Paris, dans le cadre d'une exposition dédiée au travail du caoutchouc et à sa relation avec le corps.
C'est avec des chambres à air, polluantes et dérivées du pétrole, que Mag réalise ses "peaux d'camions". Cette passionnée d'origine réunionnaise s'adonne à la manipulation, à la métamorphose et à la transformation de pneus de camions en sacs. Décalée, cette artiste est à la recherche de poésie, de design mais plus particulièrement d'un rapport charnel à l'objet puisque cette dernière expose des photos d'une femme avec ses sacs dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont originaux.
Une véritable peau
Plus qu'un sac, les "peaux d'camions" de Magalie Grondin semblent délivrer une douceur et une souplesse qui s'apparentent à une véritable peau ; une peau qu'elle n'hésite pas à habiller de joujoux, de courroies, de couleurs et même d'os... et "quand elle sort à son bras, elle se sent plus entière, en présence de son fidèle compagnon, extension de son bien être..."
Cette conception de l'art soulève une interrogation importante dans le contexte actuel véhiculé par la maroquinerie : "Et si aujourd'hui, cet objet fétiche de la Femme, ce compagnon de route, fourre-tout de la vie, se déclinait en peau de camion plutôt qu'en peau de bête ?" Si vous êtes intéressé par les sacs composés de chambres à air et que vous souhaitez délaisser les sacs en cuir animal, la réponse se trouve peut-être dans le 2ème arrondissement de Paris, dès le vernissage de cette exposition insolite, le 18 juin prochain.
C'est avec des chambres à air, polluantes et dérivées du pétrole, que Mag réalise ses "peaux d'camions". Cette passionnée d'origine réunionnaise s'adonne à la manipulation, à la métamorphose et à la transformation de pneus de camions en sacs. Décalée, cette artiste est à la recherche de poésie, de design mais plus particulièrement d'un rapport charnel à l'objet puisque cette dernière expose des photos d'une femme avec ses sacs dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont originaux.
Une véritable peau
Plus qu'un sac, les "peaux d'camions" de Magalie Grondin semblent délivrer une douceur et une souplesse qui s'apparentent à une véritable peau ; une peau qu'elle n'hésite pas à habiller de joujoux, de courroies, de couleurs et même d'os... et "quand elle sort à son bras, elle se sent plus entière, en présence de son fidèle compagnon, extension de son bien être..."
Cette conception de l'art soulève une interrogation importante dans le contexte actuel véhiculé par la maroquinerie : "Et si aujourd'hui, cet objet fétiche de la Femme, ce compagnon de route, fourre-tout de la vie, se déclinait en peau de camion plutôt qu'en peau de bête ?" Si vous êtes intéressé par les sacs composés de chambres à air et que vous souhaitez délaisser les sacs en cuir animal, la réponse se trouve peut-être dans le 2ème arrondissement de Paris, dès le vernissage de cette exposition insolite, le 18 juin prochain.
