Revenir à la rubrique : Océan Indien

Madagascar panse ses plaies…

Fanele s'est éloignée. Ayant perdu en intensité après son passage sur les terres malgaches, la dépression extra-tropicale a causé de sérieux dégâts aux habitants du Sud et du Nord-Est de la Grande Île...

Ecrit par Ludovic Robert – le vendredi 23 janvier 2009 à 18H10

L’ex cyclone tropical Fanele n’a pas fini de faire parler de lui à Madagascar. Entré par le Sud-Ouest de Madagascar au niveau de la région du Menabe mercredi matin, Fanele a apporté destruction et désolation sur son passage. A l’heure actuelle, le bilan est encore provisoire… 

Selon le Bureau national pour la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le constat est déjà lourd sur le territoire. Un décès par accident de voiture dans l’Amoron’i Mania, plusieurs dizaines de blessés ainsi que 35 hectares de rizières auraient été inondées. Près de 9.500 sans-abris sont répartis dans les différents centres d’hébergements dans le Sud-Ouest de la Grande Île.

Dans la région très touchée du Menabe, une mission de survol a été réalisée. Le problème actuel réside dans les dégâts occasionnés aux réseaux de communications, ce qui empêche d’avoir une idée précise du bilan et empêche donc de mettre en place un plan d’action approprié.

Au delà de la région du Menabe, les régions d’Ihorombe, de la Haute-Matsiatra, d’Atsimo-Atsinanana et enfin, d’Anosy ont aussi été balayées, ce qui ne facilite pas le travail des autorités locales et nationales. D’autant que des crues dévastatrices ont également été observées dans cette région…

Le réseau d’eau a aussi été durement touché. Coupée depuis mardi dans la soirée, l’eau est impropre à la consommation. Ce qui n’empêche pas les populations locales de la consommer. La Croix Rouge devrait apporter des pastilles de décontamination très attendues.

Le Nord-Est de l’île n’a pas non plus été épargné par le passage d’Eric. Les fortes pluies accompagnées de rafales violentes de la forte tempête tropicale ont causé des inondations importantes ainsi que la destruction de nombreux bâtiments près de Taomasina jusqu’au Mananara Nord…

Sud-Ouest, Sud-Est, Nord-Est : toute la Grande île a été touchée ce qui correspond à 9 décès et près de 20.000 sinistrés. Une bonne partie de ces derniers devraient encore attendre plusieurs jours avant d’observer une action concertée des secours et du bureau national de gestion des risques et catastrophes…

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.

L’aire marine protégée des Chagos ravive l’espoir d’un retour au pays pour les derniers déportés

À l’origine imaginée pour sanctuariser la zone et empêcher le retour de la population déportée il y a cinquante ans, le projet d’aire maritime protégée britannique dans l’archipel des Chagos inclut désormais un espace dédié à l’habitat, sur les îles de Peros Banhos et Salomon. De quoi nourrir l’espoir d’un retour au pays pour les quelque 500 Chagossiens encore vivants, qui rêvent d’y séjourner et d’y mourir en paix.