L'opposition ne baisse pas les bras à Antananarivo. Après la manifestation de samedi qui a fait trois morts et une vingtaine de blessés, l'opposition a une nouvelle fois donné rendez-vous à la population ce matin devant l'hôtel de ville afin de se recueillir autour des victimes.
Selon RFI, pas moins de 73 députés de l’opposition vêtus de blanc, debout sur une estrade, ont harangué la foule sous un soleil de plomb au son de chants traditionnels. Recouverts du drapeau malgache et parsemés de fleurs, les cercueils étaient disposés à l’arrière de la tribune.
Les événements se sont ensuite nettement accélérés et les jours du président Hery Rajaonarimampianina semblent désormais comptés.
Après son discours à la télévision dimanche soir affirmant clairement qu'il n'avait pas l'intention de revenir sur les nouvelles lois électorales aboutissant à la mise hors jeu des principaux leaders de l'opposition pour les prochaines élections présidentielles et dénonçant une tentative de coup d'état, de nombreux hommes politiques malgaches ont exigé sa démission.
Mais la surprise est venue ce matin de la déclaration du préfet d’Antananarivo, lors d'une conférence de presse, annonçant qu’il refuserait désormais d’utiliser les forces armées contre la population. Policiers et gendarmes seront réquisitionnés pour simplement sécuriser les sites commerciaux et pour éviter les pillages, a-t-il ajouté.
Un peu plus tard, le ministre de la Défense a fait savoir qui allait dans le même sens. Il refuse, lui aussi, de réprimer les manifestations et souhaite que les hommes politiques "trouvent un accord au plus vite".
Enfin, toujours selon RFI, les élus d’opposition ont annoncé leur intention de former une large coalition, appelée "Les députés pour le changement". Elle rassemble sous une même bannière les deux anciens ennemis, Marc Ravalomanana, le chef du TIM ("Tiako I Madagasikara", "J'aime Madagascar") et Andry Rajoelina, à la tête du Mapar.
Cette entente augure des jours sombres pour le président Hery Rajaonarimampianina qui semble de plus en plus isolé, lâché par les siens... D'autant que la capitale malgache bruisse de rumeurs sur des négociations secrètes entre Ravelomana, Rajoelina et Rajaonarimanpianina, avec les Églises Chrétiennes comme médiateurs, pour sortir de la crise.
Selon RFI, pas moins de 73 députés de l’opposition vêtus de blanc, debout sur une estrade, ont harangué la foule sous un soleil de plomb au son de chants traditionnels. Recouverts du drapeau malgache et parsemés de fleurs, les cercueils étaient disposés à l’arrière de la tribune.
Les événements se sont ensuite nettement accélérés et les jours du président Hery Rajaonarimampianina semblent désormais comptés.
Après son discours à la télévision dimanche soir affirmant clairement qu'il n'avait pas l'intention de revenir sur les nouvelles lois électorales aboutissant à la mise hors jeu des principaux leaders de l'opposition pour les prochaines élections présidentielles et dénonçant une tentative de coup d'état, de nombreux hommes politiques malgaches ont exigé sa démission.
Mais la surprise est venue ce matin de la déclaration du préfet d’Antananarivo, lors d'une conférence de presse, annonçant qu’il refuserait désormais d’utiliser les forces armées contre la population. Policiers et gendarmes seront réquisitionnés pour simplement sécuriser les sites commerciaux et pour éviter les pillages, a-t-il ajouté.
Un peu plus tard, le ministre de la Défense a fait savoir qui allait dans le même sens. Il refuse, lui aussi, de réprimer les manifestations et souhaite que les hommes politiques "trouvent un accord au plus vite".
Enfin, toujours selon RFI, les élus d’opposition ont annoncé leur intention de former une large coalition, appelée "Les députés pour le changement". Elle rassemble sous une même bannière les deux anciens ennemis, Marc Ravalomanana, le chef du TIM ("Tiako I Madagasikara", "J'aime Madagascar") et Andry Rajoelina, à la tête du Mapar.
Cette entente augure des jours sombres pour le président Hery Rajaonarimampianina qui semble de plus en plus isolé, lâché par les siens... D'autant que la capitale malgache bruisse de rumeurs sur des négociations secrètes entre Ravelomana, Rajoelina et Rajaonarimanpianina, avec les Églises Chrétiennes comme médiateurs, pour sortir de la crise.