
La journée d'hier a été agitée à Madagascar, dans la capitale Antananarivo, après la dispersion d'une manifestation de l'opposition, l'armée malgache a lancé l'assaut contre la caserne où s'étaient barricadés une vingtaine d'officiers mutins depuis mercredi dernier.
Un dirigeant du régime de transition malgache a annoncé en fin d'après-midi que "tous les mutins se sont rendus". Une opération qui s'est déroulée sans effusion de sang malgré les coups de feu échangés entre les mutins et l'armée.
Depuis mercredi, une vingtaine d'officiers s'étaient réfugié à l'intérieur de cette caserne, situé non loin de l'aéroport d'Ivato, affirmant avoir "suspendu toutes les institutions" du pays, des déclarations qui n'avaient pas suscité de réaction de la part de la population. André Rajoelina avait ouvert les négociations amis avait prévenu que l'Etat pouvait prendre "ses responsabilités face au velléités de troubles de certains".
Après l'assaut mené, les mutins sont repartis sous l'escorte des militaires, ces derniers accompagnés par les applaudissements de la foule, "Nous avons pris les mesures qui s'imposent, les conditions des mutins étaient inacceptables, ils voulaient la destitution de la Transition", explique Alain Ramarason, président de la Commission sécurité et défense du Conseil supérieur de la Transition.
Plus tôt dans la même journée, une manifestation a été organisée par l'Association des maires de Madagascar (AMM), une manifestation dispersés par les forces de l'ordre. L'association entendait protester contre la tenue, le 20 décembre prochain, d'élections municipales anticipées. Le président de l'AMM a été interpellé et emmené par les forces de l'ordre.
Les élections municipales sont une des nombreuses étapes du processus de sortie de crise mise en place par le président de l'autorité de Transition André Rajoelina.
Un dirigeant du régime de transition malgache a annoncé en fin d'après-midi que "tous les mutins se sont rendus". Une opération qui s'est déroulée sans effusion de sang malgré les coups de feu échangés entre les mutins et l'armée.
Depuis mercredi, une vingtaine d'officiers s'étaient réfugié à l'intérieur de cette caserne, situé non loin de l'aéroport d'Ivato, affirmant avoir "suspendu toutes les institutions" du pays, des déclarations qui n'avaient pas suscité de réaction de la part de la population. André Rajoelina avait ouvert les négociations amis avait prévenu que l'Etat pouvait prendre "ses responsabilités face au velléités de troubles de certains".
Après l'assaut mené, les mutins sont repartis sous l'escorte des militaires, ces derniers accompagnés par les applaudissements de la foule, "Nous avons pris les mesures qui s'imposent, les conditions des mutins étaient inacceptables, ils voulaient la destitution de la Transition", explique Alain Ramarason, président de la Commission sécurité et défense du Conseil supérieur de la Transition.
Plus tôt dans la même journée, une manifestation a été organisée par l'Association des maires de Madagascar (AMM), une manifestation dispersés par les forces de l'ordre. L'association entendait protester contre la tenue, le 20 décembre prochain, d'élections municipales anticipées. Le président de l'AMM a été interpellé et emmené par les forces de l'ordre.
Les élections municipales sont une des nombreuses étapes du processus de sortie de crise mise en place par le président de l'autorité de Transition André Rajoelina.