Akyl Cassam Chenai , un Français d'une cinquantaine d'années d’origine Karana, directeur général d’une grosse entreprise malgache, la SCIM, a été enlevé vendredi soir à Tamatave alors qu’il rentrait à son domicile.
Il a été kidnappé vers 18 h, devant sa maison, dans le quartier de Salazamay. Cinq hommes lourdement armés l'ont embarqué de force dans un fourgon Fiat qui a été retrouvé un peu plus tard dans le quartier d'Andranomadio.
C'est le deuxième enlèvement de chef d'entreprise karana depuis le début de l'année. Le 17 janvier dernier, c'est le propriétaire de la bijouterie Kalidas, âgé de 65 ans, qui était kidnappé en pleine rue à Tananarive par des hommes armés de kalachnikov. Il n'a toujours pas été libéré.
Ces enlèvements risquent d'avoir de lourdes conséquences sur l'économie de la Grande Ile puisque les investisseurs rechignent désormais à s'y installer. D’après le CFOIM (Collectif Français d'Origine Indienne de Madagascar), pas moins d’une trentaine de familles de Français d’origine karana ont décidé de quitter Madagascar ces derniers mois.
Un de ces chefs d'entreprise d'origine karana s'est exprimé sur le site Newsmada.com. Selon lui, "à l’allure où vont les choses, nous, les chefs d’entreprises indiens ou malgaches, courons vers la faillite. On ne peut pas en même temps payer des impôts et verser des rançons aux kidnappeurs. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons des obligations envers nos salariés. Nous représentons des centaines de milliers d’emplois et faisons vivre des millions de personnes. Nous courons également vers une autre crise politique rarement égalée. Madagascar sera blacklisté et personne ne viendra investir ici".
Il a été kidnappé vers 18 h, devant sa maison, dans le quartier de Salazamay. Cinq hommes lourdement armés l'ont embarqué de force dans un fourgon Fiat qui a été retrouvé un peu plus tard dans le quartier d'Andranomadio.
C'est le deuxième enlèvement de chef d'entreprise karana depuis le début de l'année. Le 17 janvier dernier, c'est le propriétaire de la bijouterie Kalidas, âgé de 65 ans, qui était kidnappé en pleine rue à Tananarive par des hommes armés de kalachnikov. Il n'a toujours pas été libéré.
Ces enlèvements risquent d'avoir de lourdes conséquences sur l'économie de la Grande Ile puisque les investisseurs rechignent désormais à s'y installer. D’après le CFOIM (Collectif Français d'Origine Indienne de Madagascar), pas moins d’une trentaine de familles de Français d’origine karana ont décidé de quitter Madagascar ces derniers mois.
Un de ces chefs d'entreprise d'origine karana s'est exprimé sur le site Newsmada.com. Selon lui, "à l’allure où vont les choses, nous, les chefs d’entreprises indiens ou malgaches, courons vers la faillite. On ne peut pas en même temps payer des impôts et verser des rançons aux kidnappeurs. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons des obligations envers nos salariés. Nous représentons des centaines de milliers d’emplois et faisons vivre des millions de personnes. Nous courons également vers une autre crise politique rarement égalée. Madagascar sera blacklisté et personne ne viendra investir ici".