Alors que son leader en exil en Afrique Sud a officiellement déclaré son retrait le 12 décembre des élections présidentielles de Madagascar programmées en mai 2013, ce scénario risque de ne pas voir le jour. Un retrait qui a été pourtant négocié lors du sommet extraordinaire de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) de Dar es-Salaam en Tanzanie les 7 et 8 décembre derniers.
« Pour sortir de la crise, il faut convaincre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina de ne pas se porter candidats aux prochaines élections générales« , annonçait un communiqué émis de la SADC à l’issue de la rencontre de Dar es-Salaam.
Pour Mamy Rakotoarivelo, les actuelles tergiversations affichées par le président de la Transition Andry Rajoelina qui n’a pas officialisé publiquement sa non-candidature à la présidentielle, ne sont pas admissibles.
Dans ce climat d’incertitude et si Andry Rajoelina venait à briguer l’investiture suprême ou tardait à se prononcer, Marc Ravalomana serait contraint selon ses partisans à revoir sa copie et à se repositionner dans la course à la présidence avant le 8 mars prochain, date de clôture des candidatures.