Revenir à la rubrique : Océan Indien

Madagascar : Libération des trafiquants de tortues

Tollé général et incompréhension à Madagascar après la libération de deux trafiquants de tortues. En septembre dernier, ils avaient pourtant été condamnés à 30 mois de prison et à 200 millions d’ariary d’amende. Coup de théâtre après un premier appel rejeté, les deux individus – qui faisaient partie des cinq prévenus impliqués dans cette affaire […]

Ecrit par – le mercredi 28 décembre 2016 à 11H15

Tollé général et incompréhension à Madagascar après la libération de deux trafiquants de tortues. En septembre dernier, ils avaient pourtant été condamnés à 30 mois de prison et à 200 millions d’ariary d’amende. Coup de théâtre après un premier appel rejeté, les deux individus – qui faisaient partie des cinq prévenus impliqués dans cette affaire – ont obtenu une liberté provisoire.
 
L’indignation est de taille au sein des associations pour la protection de l’environnement et la lutte contre les trafics illicites. Le président de l’Alliance Voahary Gasy se dit consterné par cette décision de justice. Cette plateforme avait en effet joué un rôle important pour la découverte de ce trafic organisé en janvier dernier via Facebook. Le signalement, le guet-apens et la participation de l’Alliance Voahary Gasy a permis de mettre au grand jour le deal de 198 bébés tortues de l’espèce Radiata qui allait s’effectuer dans un hôtel. Les cinq suspects avaient alors été pris en flagrant délit. Durant la transaction, Ils avaient proposé une tortue endémique à 250 dollars. La revente d’un de ces animaux à l’étranger, notamment en Chine, peut rapporter jusqu’à 10.000 dollars.
 
Selon RFI, la procureure de la République d’Antananarivo s’est même étonnée de cette décision de la chambre d’accusation de la cour d’appel. Tandis que le premier président de cette cour était injoignable au téléphone, par RFI. 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les tests rapides de détection du choléra autorisés à Mayotte

Un arrêté du ministère de la santé en date du 19 mars autorise désormais l’utilisation de tests rapides d’orientation diagnostique du choléra à Mayotte. Ces tests rapides ne pourront être réalisés qu’avec le consentement des personnes ciblées. L’archipel de Mayotte est en émoi depuis l’annonce mardi d’un premier cas de choléra importé des Comores.

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.