Le trafic d’animaux à l’international bat son plein depuis 2009 à Madagascar suite aux événements politiques qui ont affaibli les institutions et ont permis l’essor de l’activité des trafiquants.
Dans le viseur des trafiquants notamment, les tortues à soc, espèce en voie d’extinction qui n’est répertoriée que dans le Nord-Ouest de la Grande Ile dans les forêts de la baie de Baly.
Les tortues à soc sont ainsi victimes d’un féroce braconnage à destination de l’Asie pour l’essentiel, comme le souligne la radio française RFI.
Depuis 2012, 80 tortues à soc sur les 400 individus vivant dans la nature ont été ainsi saisies aux frontières malgaches et envoyées dans un site d’élevage tenu par l’organisation non-gouvernementale Durrell.
Richard Lewis, directeur de l’ONG Durrell, décrit un trafic très bien structuré à l’échelle nationale et internationale. « C’est organisé comme le trafic de drogue, c’est-à-dire que les trafiquants eux-mêmes ne transportent pas directement les animaux, ils emploient des mules, ce sont toujours des intermédiaires, et c’est ceux qui sont mis en prison. Les trafiquants ne sont jamais amenés devant la justice », explique le directeur de l’ONG Durrell.
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