

Le Syndicat national des magistrats de Madagascar a adressé une lettre ouverte au président de la Transition, Andry Rajoelina, et à son Premier ministre, Jean Omer Beriziky, pour dénoncer des pressions subies pour enrayer le mouvement de grève.
"L'arrestation des présumés responsables des évènements de Toliara est alors utilisée comme une monnaie d'échange pour convaincre les magistrats d'abandonner leur lutte, alors même que plusieurs personnes déjà identifiées et concernées par ces crimes ne sont nullement inquiétées", déplorent les magistrats dans la missive.
Autre grief évoqué par L'Express de Madagascar, aucun représentant de l'Etat n'était présent aux obsèques de Michel Rehavana. Le mécontentement se cristallise et le mouvement des magistrats se poursuit. La famille du défunt a de son côté accepté hier les condoléances de la police nationale.