Comme l’a annoncé hier le ministre de la Santé malgache, Johanita Ndahimananjara, le paludisme est en net recul depuis 2007, année où il était la première cause de maladie sur la Grande île.
Il ne représentait que la huitième cause de maladie dans le pays en 2011. Malgré cette bonne nouvelle, on constate une résurgence de la maladie depuis le début de l’année.
Deux régions de l’Est de Madagascar (Vatovavy-Fitovinany, Atsimo Atsinana) et la région de l’Androy dans Sud sont particulièrement exposées face à cette remontée du paludisme. Le paludisme a également entraîné la mort d’une vingtaine d’enfants dans le district d’Ankazobe, dans le centre du pays.
« L’éloignement des centres de santé pourrait être la cause de cette épidémie meurtrière de paludisme à Ankazobe. Et l’isolement de la localité ne facilite guère le travail des médecins », a résumé un médecin dans les colonnes de L’Express de Madagascar.